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A 24 ans, les médecins réalisent qu’il lui manque une partie du cerveau !

Publié par Leïla le 15 Sep 2014 à 9:52
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Pensiez-vous qu’il était possible de vivre sans une partie de son cerveau ? Non ? Eh bien pourtant…

Une chinoise de 24 ans s’était rendue à l’hôpital, le Chinese PLA General Hospital, après avoir eu quelques vertiges, ainsi que des nausées.  Sur place, elle répond aux questions des médecins et leur explique que depuis l’enfance, elle a toujours eu des difficultés à s’exprimer et se déplacer normalement. La jeune femme aurait ainsi appris à parler et marcher très tardivement, vers l’âge de 7 ans !!

Face à ces révélations, les médecins décident de réaliser des examens complémentaires, se demandant si la cause des nausées ne serait pas plus grave qu’il n’y parait. Ils utilisent alors une technique d’imagerie médicale, le CAT-Scan et font une incroyable découverte : il manque à la jeune femme une partie de son cerveau !  Là où devrait être son cervelet, se trouve une cavité remplie de liquide céphalorachidien, un liquide qui entoure normalement le « petit cerveau ».

Plus étonnant encore, il s’agit du neuvième cas recensé dans le monde ! Cette femme n’est donc pas la seule au monde à avoir vécu sans une partie de son cerveau !  Les médecins ont toutefois été surpris par le cas de cette patiente puisque, généralement, les personnes souffrant de cette anomalie meurent prématurément. Dans ce cas précis, les conséquences de l’absence d’une partie du cerveau semblent  » anormalement modérées selon les termes des médecins. La jeune femme aurait en effet pu faire face à des handicaps beaucoup plus lourds que ceux qu’elle ne connaît.

Pour les chercheurs, le fait que cette femme ait réussi à vivre à peu près normalement sans une partie de son cerveau prouve que le cerveau peut faire preuve d’une grande  » plasticité », c’est-à-dire une grande capacité d’adaptation. Les médecins supposent qu’en absence de cervelet, ses fonctions ont été assumées par le cortex. Une hypothèse encore incertaine et qui sera rapidement confrontée aux résultats des analyses complémentaires qui vont être réalisées.

9321040

Source : brain.oxfordjournals

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