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Attentats du 13 novembre : les victimes et leurs proches déclarent l’État coupable

Publié par Inès Arrom le 04 Juil 2018 à 18:00
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Une trentaine de victimes et de proches de victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint Denis, ont demandé dans un recours, qu’on reconnaisse la responsabilité de l’Etat devant le tribunal administratif de Paris.

 

L’État coupable

Cette trentaine de victimes directes ou indirectes des attentats du 13 novembre 2015 sont représentés par l’avocate Samia Maktouf. Ce mercredi 4 juillet 2018, ils forment ensemble un recours contre l’État, qui selon eux, est en grande partie responsable d’un bilan si élevé (130 morts et 413 blessés) des attentats. L’opération Sentinelle était cependant déjà déployée depuis les attaques à Charlie Hebdo en janvier 2015, pour « faire face à la menace terroriste et protéger les « points » sensibles du territoire« .

 

Huit militaires de l’opération était présents dans la rue du Bataclan ce soir là, mais ils ne sont pas entrés dans la salle de spectacle sous l’ordre du ministère de l’intérieur. Est-ce une cause d’un si lourd bilan ? En plus du recours, nombreuses victimes ont décidé de porter plainte contre X pour « non-assistance à personne en péril » au mois de juin au pénal pour faire punir « cette faute grave ».

 

Défaillance de surveillance contre la menace

Le 13 novembre, les terroristes étaient neuf. Le recours reproche  de « graves dysfonctionnements » quant à la surveillance pré-13 novembre. Certains assaillants étaient connus, certains étaient même fichés et d’autres étaient sous surveillance des services de renseignement. Samy Amimour était l’un des kamikazes du Bataclan. Il était sous contrôle judiciaire, et était formellement interdit de quitter le territoire, son passeport lui avait même été retiré.

 

Ce dernier a réussi à se procurer de nouveaux papiers à la préfecture en simulant simplement une perte. En principe, toute demande de nouveaux documents d’identité nécessite la consultation du fichier des personnes recherchées ou interdites de sortie du territoire. Mais cette vérification n’a pas été faite ce qui a permis à l’assaillant de voyager entre l’Europe et la Syrie et d’être présent le 13 novembre 2015.

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