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Une domestique de 61 ans utilisée comme esclave pendant 22 ans par une riche famille a été libérée

Publié par Nicolas F le 12 Juil 2020 à 7:29
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Une sordide histoire est rapportée par la presse brésilienne cette semaine. Une domestique employée par une riche famille de São Paulo était devenue leur esclave, séquestrée et abandonnée dans la villa, après le déménagement de la famille. La police a libéré cette femme de 61 ans qui a vécu pendant 22 ans comme une esclave.

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Elle travaillait sans contrat pour cette famille depuis deux décennies

En arrivant sur les lieux, la police a pu constater le contraste entre la luxueuse villa et le hangar construit à côté du bâtiment principal. Dans ce hangar se trouvait un vieux canapé, qui a servi de lit pendant 22 ans à une domestique, dont le nom n’a pas été révélé. Cette femme de 61 ans, a été au service d’une riche famille de São Paulo pendant deux décennies. Ces derniers mois, elle n’avait plus l’autorisation de pénétrer dans la villa principale, obligée à rester dans son hangar, et utilisant un seau pour faire ses besoins. C’est un voisin qui la nourrissait en cachette et lui apportait des produits de première nécessité. C’est également un voisin qui a alerté les autorités, ayant compris que la famille engageait une employée dans des conditions très précaires.

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La cuisine de la domestique aménagée dans son hangar

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La police a retrouvé cette femme considérée comme une esclave vivant dans un hangar

La domestique n’avait pas de contrat de travail et percevait régulièrement un salaire de 300 réaux, soit l’équivalent de 50 euros par mois. Depuis février, la famille avait même décidé de ne plus la payer et de lui refuser l’entrée à la maison principale. L’inspection du travail a découvert les conditions de vie et de travail de cette femme exploitée telle une esclave. Le procureur indique que la famille n’a montré « aucune sorte d’empathie » envers celle qui les a servis pendant 22 ans et dont ils ont pu disposer sans difficulté, profitant de son retard mental. Un million de réaux, soit environ 165 000 euros, sont demandés en dédommagement pour la victime ainsi qu’une amende d’environ 50 000 euros à payer à l’État brésilien. Une peine de huit ans d’emprisonnement est demandée pour la riche famille qui se servait de la domestique comme d’une esclave.

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À qui appartient cette luxueuse villa ? La société Avon est sous le choc

Quand la police est arrivée sur les lieux, elle n’a pas eu de mal à s’introduire dans la luxueuse villa, les propriétaires ayant déserté leur maison depuis peu de temps, sans prévenir leur domestique qu’ils s’en allaient vivre ailleurs. Dans cette villa vivaient la famille Ustundag. Dora Ustundag, son épouse Mariah, et la mère de Mariah, Sonia. Si l’affaire a eu un retentissement national et même international, c’est à cause des fonctions de Mariah Corazza Barreto Ustundag. Elle occupait un poste à responsabilité au sein de la célèbre société de cosmétiques Avon. Rapidement, les Brésiliens ont fait des recherches sur les réseaux sociaux et ont lynché Mariah Ustundag ainsi que la société Avon. En apprenant les agissements de leur employée, Avon l’a licenciée sur le champ. Avon s’est même engagé à fournir « une assistance psychologique à la victime, ainsi qu’à payer un an de loyer pour le logement de son choix et pour l’achat d’articles ménagers ».

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Crédits : MPT – Source : DailyMail

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