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Bac+6, deux masters, 32 ans et il est chômage : « comment exister quand on est rien ? » (vidéo)

Publié par Charlene le 22 Avr 2018 à 8:55
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Au chômage à 32 ans

« Comment exister quand on est rien ?« . C’est la question a laquelle tente de répondre Sébastien, 32 ans, dans ce court extrait du documentaire « Pauvre de nous« , diffusé sur France 5. Et pour cause, bien des millenials ne trouvent plus de sens à leurs vies, parce qu’ils ne trouvent pas de sens à leurs jobs. Dans le cas de Sébastien, c’est un peu particulier. Il a perdu son job et s’est retrouvé au chômage du jour au lendemain. Notons que le jeune homme est titulaire d’un bac+6 et notamment, de deux masters. Ce qui n’est pas donné à tout le monde.

Au chômage avec Bac+6

Et pourtant, Sébastien nous explique avec la plus grande dignité, qu’il vit sous le seuil de pauvreté. Qu’il lui est arrivé et lui arrive encore de se coucher le ventre vide. Qu’à partir du moment où l’on se retrouve au chômage, on a du temps, mais plus d’argent. Et encore, le temps doit être occupé intelligemment : en cherchant du travail. Mais entre « chercher » et « trouver », il y a une grande différence que ne pourront jamais comprendre les personnes qui n’ont pas été au chômage au moins une fois au cours de leur vie.

chomage

Le chômage ne dure pas éternellement

Les potes te proposent de sortir boire un verre. Mais ce verre tu préfère l’économiser, au cas où. Ou même parce que tu ne peux pas te le permettre. Quand tu « cherches » du travail, tu alternes des moments étranges d’euphorie et de dépression. Il y a les jours où ça va, où tu crois en toi et où tu gardes confiance. Ces jours où tu rêves vraiment de décrocher un (bon) travail (qui te plaît). Et il y a ces jours où tu seras au fond du gouffre. Ce travail, tu pourrais le trouver demain, comme dans 6 mois. Tu avances à tâtons et c’est probablement la période la plus précaire d’une vie. Ne pas savoir et attendre. Bref, c’est bon quand ça se termine. Et si ce Sébastien nous lit (on ne sait jamais), on a juste envie de lui dire qu’il y a une place pour chacun de nous sur cette planète et qu’un jour il finira par trouver la sienne.

Source image : BHU via Facebook

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