Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Actualité

Panique en Russie : Explosion d’un laboratoire renfermant le virus Ebola et la variole

Publié par Eugenie le 21 Sep 2019 à 17:30
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Un incendie et une explosion ont eu lieu lundi 16 septembre dans un laboratoire russe, près de la ville russe de Novosibirsk, en Sibérie. Ce centre de recherches sur les virus et les biotechnologies, géré par l’État, est l‘un des deux seuls centres au monde à abriter des échantillons du virus de la variole et de l’Ebola.

Connu sous le nom de « Vektor » , ce laboratoire russe a été frappé par une explosion au sixième étage du bâtiment, rapporte CNN. Selon l’agence de surveillance sanitaire Rospotrebnadzor, l’incident aurait été provoqué par un cylindre de gaz qui a par la suite déclenché un incendie. Les fenêtres ont été brisées mais la structure du bâtiment a résisté au choc. L’incendie a été maîtrisé lundi, ont indiqué les autorités locales.

Un salarié aurait été blessé et soigné au service de soins intensifs pour des brûlures. Toujours selon la même source, aucune substance dangereuse n’était présente dans les pièces touchées par l’accident. Il n’y aurait donc aucun risque de contamination, souligne les autorités russes.

>>> À lire aussi : Statistique inquiétante : Le nombre de cas de syphilis explose en France

« Les virus sont fragiles et plus de 100 degrés ou plus les tueront »

Contacté par CNN, le docteur Joseph Kam, professeur clinicien au Stanley Ho Centre for Emerging Infectious Diseases (CEID), a affirmé que « les virus (étaient) fragiles et que plus de 100 degrés ou plus les tueront » .

Il souligne par ailleurs que même si le feu était suffisamment chaud pour détruire les virus (en l’occurrence l’Ebola et la variole), une explosion risquerait de propager le virus. Il pourrait alors y avoir un risque que les virus infectent les personnes dans la pièce ou qu’ils contaminent la zone.

Selon l’ampleur de l’explosion, cette zone de contamination pourrait se situer entre 10 et quelques centaines de mètres du lieu de l’accident, explique t-elle au journaliste de CNN. D’autres facteurs peuvent rentrer en compte comme la vitesse et la direction du vent ou encore s’il s’agit « d’un virus aéroporté ou non ».

Toutefois, le gouvernement russe nie toute menace de contamination.

>>> À lire aussi : Bactérie mangeuse de cerveau : une semaine après s’être baignée, la vie de cette petite fille de 10 ans a basculé…

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.