Des clichés préoccupants montrent une famille d’ours très amaigrie (Vidéo)
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La situation de cette famille d’ours brun est dramatique. Au Canada, un photographe a pris des clichés inquiétants d’ours bruns très amaigris. Des chercheurs s’attendent au pire pour eux cet hiver. Dans la vidéo ci-dessous, découvrez la situation alarmante de ces ours.
Des clichés d’une famille d’ours amincis déconcertants
Rolf Hicker a partagé sur son compte Facebook des clichés accablants. Il a repéré une famille entière d’ours bruns qui n’est visiblement pas en bonne santé. Mammifère pesant jusqu’à 600 kg, c’est une tout autre histoire pour cette tribue d’ours.
Ces ours sont amincis, rachitiques, presque squelettiques. Photographe canadien séjournant dans la Baie Knight, un fjord de la Colombie-Britannique, Rolf Hicker a pris des clichés des ours qui les révèlent être sous-alimentés. Ces images ont été prises fin septembre. Le photographe écrit : « Je n’ai pas vu un seul saumon dans la rivière jusqu’ici » dans son post, publié le 24 septembre.
Le saumon sauvage se fait de plus en plus rare. La situation est alarmante. Selon CNN, des pêcheurs canadiens de la région parlent de la « pire saison depuis près de 50 ans« . Les saumons sauvages sont nécessaires à la survie des ours. Aussi, ils sont importants pour le bon fonctionnement de la biodiversité.
Poisson sensible au changement de température, le saumon est victime du réchauffement climatique et se fait de plus en plus rare dans les rivières canadiennes. Le Canada étant notamment touché deux fois plus rapidement par le réchauffement climatique. Cela serait majoritairement dû à la proximité entre le pays et l’Arctique.
Le saumon, un besoin vital aux ours
Les fermes de saumons d’élevage participent également au manque alimentaire des ours. Elles contaminent l’eau en toxines et en maladies, ce qui à pour conséquence de décimer la population de saumon sauvage.
La Colombie-Britannique est bien consciente de ce problème et a décidé de mettre en place un plan pour tenter de sortir de la salmoniculture. Ce plan viserait à laisser le temps aux saumons sauvages de reconstituer leurs effectifs. Idéalement, le plan prendrait forme maintenant jusque l’année 2023.
Quant aux ours, les chercheurs sont inquiets pour les mammifères. Ils estiment que la famille ne survivra pas à l’hiver. Même si les ours se nourrissent de baies et de plantes, le saumon leur est vital pour tenir la période de jeûne lors de l’hibernation qui dure 5 à 7 mois.
50% de la population d’ours brun vit dans cette région de Colombie-Britannique. Le manque de saumon pourrait être dramatique pour l’espèce. Si une femelle hiberne sans réserve, elle ne donnera pas naissance au même nombre de petits. Une situation préoccupante pour l’avenir des ours.
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