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Les étudiantes qui avaient tenu des propos racistes sur Facebook ne seront pas sanctionnées par leur université

Publié par Emma le 12 Juil 2019 à 23:23
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La Depuis l’arrivée massive des réseaux sociaux (instagram, facebook) les limites entre vie privée et publique sont difficiles à déterminer. En effet, les propos tenus sur les réseaux sociaux doivent-ils être condamnables même s’ils interviennent sur nos comptes personnels ? Ici, deux étudiantes de l’Université de Lorraine avaient tenu des propos racistes dans un groupe Facebook et l’établissement s’est déclaré incompétent quant aux sanctions à infliger.

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L’université se déclare incompétente

Les deux étudiantes de l’Université de Lorraine qui avaient tenu des propos racistes dans un groupe Facebook ne seront pas sanctionnées. En effet, le président de la faculté a annoncé que les autorités de l’établissement sont incompétentes dans ce cas de figure.

Une section disciplinaire a été déclarée mais celle-ci a déclaré jeudi qu’elle « n’a pas pris de sanction à leur endroit car les faits incriminés n’entrent pas son champ de compétence puisqu’ils n’ont pas engendré directement une atteinte à l’ordre et au bon fonctionnement de l’établissement. » 

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« Les étudiantes ne seront pas inscrites l’année prochaine »

Les propos racistes tenus par deux étudiantes de l’Université de Lorraine sont intervenus dans la cadre privé. La section disciplinaire a donc déclaré ne pas pouvoir les sanctionner. En effet, leur autorité intervient uniquement pour des faits de fraudes aux examens. 

L’homme rajoute : « Je prends acte de ce jugement (…) et j’en comprends la logique, même si je ne peux que regretter les limites réglementaires qui ne permettent pas à l’Université d’agir sur des comportements inacceptables. » 

Mais les choses ne vont certainement pas en rester là. Le président a décidé que les deux étudiantes ne pourraient pas se ré inscrire à l’Université de Lorraine. « Cependant, l’ensemble de la procédure disciplinaire a favorisé la prise de conscience des deux étudiantes qui ont exprimé de profonds regrets. Pierre Mutzenhardt précise « Elles ne seront pas inscrites à l’Université de Lorraine à la rentrée prochaine. » 

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Propos et vidéos racistes

En avril, l’affaire sort. Des étudiants révèlent que des vidéos racistes circulent sur les réseaux sociaux depuis fin 2018. Des propos visant des étudiants noirs sont échangés par des élèves de licence 2 de sociologie, à Metz, sur un groupe privé de Messenger.

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L’Université de Lorraine avait alors immédiatement signalé les faits au parquet de Metz. Une commission d’enquête pour entendre les « auteurs, victimes ou témoins » avait alors été mise en place.

Le président de l’Université nous apprend que la section disciplinaire n’a auditionné que « quatre témoins » et « les deux étudiantes identifiées comme auteurs des messages racistes. » 

Toute la difficulté de cette affaire réside sur la frontière étroite entre vie privée et vie publique. En effet, début mai, le parquet de Metz avait ouvert une enquête pour déterminer « s’il s’agit d’injures racistes non publiques » ou « publiques » . Dans le premier cas, c’est passible d’une contravention alors que la deuxième est considérée comme un délit. Les conséquences sont donc bien plus grave.

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