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Lors d’une greffe d’organe, on adopterait bel et bien la personnalité de son donneur

Publié par Notre Rédaction le 21 Juin 2013 à 10:26
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Demain, c’est La Journée Mondiale du Don d’Organes, l’occasion pour ceux qui le souhaiteraient, de prendre votre carte de donneur ICI. 

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Depuis de nombreuses années, plusieurs personnes ayant reçu une greffe d’organe se disent persuadés de ressentir des sensations appartenant à la vie de leur donneur. Petit éclairage sur le concept de  » mémoire cellulaire « , pas si improbable que ça.

Qu’est ce que la mémoire cellulaire ?

C’est une théorie selon laquelle nos organes stockeraient  » en mémoire  » nos gouts, nos souvenirs, nos sensations, nos émotions. Ces informations seraient transmises aux receveurs d’organes lors des greffes. Il y a quelques temps, l’actrice Charlotte Valandrey, séropositive depuis l’âge de 17 ans et ayant reçu une greffe du coeur en 2003, témoignait sur son incroyable histoire. Deux ans après sa greffe, la jeune femme a de nouveaux goûts : elle qui n’a jamais bu de vin apprécie les grands crus, se découvre une passion pour le baba au rhum et a des impressions de déjà vu dans certains endroits qu’elle découvre pourtant. Toutes les nuits, elle rêve d’un accident de voiture. Elle n’en a pourtant jamais eu. Le veuf de la jeune femme qui  » lui a donné son coeur  » se rapproche d’elle sans lui dire qui il est. C’est le coup de foudre. La passion durera un an. Lorsqu’elle découvrira qui il est, Charlotte fera un infarctus. Elle apprendra que ses nouveaux goûts sont bien ceux de sa donneuse décédée dans le fameux accident de voiture qui hante ses nuits, le jour où elle a reçu sa greffe.

Elle raconte son histoire dans un ouvrage intitulé  » De Coeur Inconnnu «  paru au  Cherche-Midi.

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Une théorie qui tient debout

Le cas de Charlotte Valandrey n’est pas isolé. De nombreux témoignages de greffés le prouvent. Le professeur de psychologie Meredith Meyer a mené quelques recherches sur le sujet. Pour les gens, il y a un lien très fort entre le sang et la personnalité. Beaucoup son frileux à l’idée de recevoir un organe de quelqu’un ayant fait de la prison par exemple. Le passé du donneur influe pour beaucoup. Dans la mesure où il est connu. De nombreux cas de rejets seraient également dus à une incompatibilité  » idéologique  » entre donneur et receveur. Les considérations médicales n’étant absolument pas en cause.

Même si les médecins n’arrivent pas encore à expliquer de façon scientifique le phénomène, il semblerait qu’il existe et tienne une place très importante dans la vie des greffés.

Prendre l’organe de quelqu’un reviendrait donc à prendre sa vie, son passé, ses émotions, sa personnalité ? Incroyable et pourtant…

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Il y a peu, nous vous présentions l’incroyable histoire du premier greffé des deux jambes qui avait du être amputé.

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© Radio France – Gilles Halais / L’équipe chirurgicale de La Pitié-Salpétrière durant une transplantation rénale