Une perdante de Miss Bumbum arrache l’écharpe de la gagnante, enragée d’être la seule à avoir des fesses naturelles
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Chaque année, le concours de beauté de Miss Bumbum attire des centaines de personnes dans une boite de nuit de São Paulo. Cette élection est même retransmise en direct sur Internet et les retombées dans la presse sont toujours impressionnantes.
Cette année, c’est Ellen Santana, 31 ans, qui a gagné ce concours du plus beau popotin du Brésil. Mais la fin de la soirée s’est terminée dans le chaos, quand l’une des candidates a contesté le résultat. Furieuse qu’aucune des 3 Miss sur le podium n’ait des fesses naturelles, Aline Uva a provoqué une bagarre sur scène en arrachant l’écharpe de la gagnante. Regardez la vidéo de cet acte de destitution digne d’une comédie.
Chaos lors de l’élection de Miss Bumbum 2018
Depuis 2011, l’élection de Miss Bumbum est aussi populaire que celle de Miss Brésil. L’originalité des critères d’évaluation lui a aussi permis de gagner une notoriété internationale, créant des concours similaires dans d’autres pays. Ici, il est question de juger les fesses des participantes. Fermes et voluptueuses, les 27 candidates représentent toutes l’État brésilien dont elles sont originaires. La gagnante remporte 50 000 réaux, environ 11 600 euros, des cadeaux et des contrats publicitaires. Jusqu’à présent, toutes les gagnantes sont devenues des starlettes dans leur pays et elles ont été propulsées comme influenceuses sur les réseaux sociaux. Autant le dire tout de suite, ce concours de fesses n’est pas pour rire et comme le Brésil est aussi le pays de la chirurgie esthétique, aucune règle n’empêche les candidates de se faire poser des prothèses aux fesses pour remporter le concours.
La perdante arrache l’écharpe de la gagnante
Si tous les coups sont permis pour gagner, Aline Uva, la candidate de Rio Grande do Sul, est révoltée par cette injustice. Au moment d’annoncer le nom de la gagnante et de ses deux dauphines, Aline Uva a bondi sur la scène. La candidate a arraché l’écharpe à Ellen Santana, Miss Bumbum 2018, qui représentait l’État de Rondônia. Elle prétend que l’élection a été truquée, revendiquant la victoire. Il faut dire qu’Aline Uva est la candidate qui avait reçu le plus de votes durant les phases de qualification. Aussi, son derrière est de 110 cm, soit 5 cm de plus que la gagnante. Argument ultime, ses fesses sont « 100% naturelles », alors que l’arrière-train de la Miss élue a été refait. « J’ai arraché le ruban parce que je suis la seule femme qui mérite le titre. Je représente les fesses brésiliennes naturelles et personne ne peut m’enlever ça. Les trois filles qui ont eu le plus de votes sont toutes fausses, leurs fesses sont en silicone, c’est une injustice ».
Elle dénonce l’injustice de ne pas élire des fesses naturelles
Ellen Santana, malgré le putsch manqué, n’est pas déstabilisée et ce sera bien elle qui représentera le Brésil lors du concours international de Miss Bumbum World, organisé en mai 2019 à Moscou. Ellen a déjà tout d’une Miss, y compris le discours qui se veut inspirant. « Je veux être une inspiration pour toutes les femmes du monde entier. Le montrer qu’elles peuvent atteindre tous leurs rêves, peu importe les adversaires qu’elles ont. J’ai travaillé dur et je mérite ce titre parce que mes fesses sont plus fermes. Si vous voulez gagner, vous devez apprendre à perdre. Et si j’avais perdu, je l’aurais fait avec dignité, contrairement à elle ». Mais ce n’est pas la seule polémique qu’il y a eu lors de cette édition. La troisième place revient à Paula Oliveira, une transgenre qui a subi une opération de réassignation sexuelle il y a six ans. Plusieurs candidates ont demandé à ce que le règlement soit adapté afin d’interdire l’accès au concours aux femmes nées dans un corps d’homme.
Crédits : Splashnews, David Barnes, Pinterest, YouTube/The Sun
