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Le père d’une victime du « Momo Challenge » porte plainte contre YouTube, Whatsapp et l’Etat

Publié par Claire JONNIER le 07 Nov 2018 à 14:46
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Les défis mettant en danger la vie des adolescents se multiplie sur la toile. Et l’un des plus dangereux ces derniers temps, c’est le « Momo Challenge. » Alors suite au décès de son fils, un père de famille porte plainte contre YouTube, Whatsapp et l’Etat. 

Victime du « Momo Challenge »

Le « Momo Challenge » est un phénomène planétaire qui prend naissance en Amérique du Sud sur WhatsApp. Il met en scène une marionnette macabre qui menace son interlocuteur de divulguer des informations sensibles à son sujet. En échange de son silence, il demande à la victime de commettre des actes toujours plus dangereux pouvant aller jusqu’au suicide. Déjà, en août dernier, le député français Gabriel Attal alerte sur le sujet : « (c’est une pratique qui) réalise une pression psychologique sur les plus jeunes et les met en danger en les obligeant à réaliser des défis de plus en plus dangereux. »

 

Malheureusement de nombreuses personnes cèdent au chantage comme c’est le cas de Kendal Gattino, 14 ans, retrouvé mort le 14 octobre dernier. Le garçon est retrouvé pendu dans sa chambre et ses parents pointent immédiatement le défi macabre du « Momo Challenge. » Pour eux, leur fils est victime d’un piège.

 

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René Gattino, le père de Kendal et son gendre qui le soutient dans ses démarches

 

Ce père de famille porte plainte contre YouTube, Whatsapp et l’Etat

Alors ce lundi, le père de Kendal Gattino annonce l’AFP qu’il porte plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui » contre YouTube, Whatsapp, rencontre-ados.com et contre l’État.

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« J’accuse YouTube, Whatsapp et rencontre-ados.com de ne pas protéger les jeunes. J’estime que l’État n’a pas pris suffisamment en compte les dangers que représentent ces sites pour les jeunes. Quand ça vous tombe dessus, on ne comprend pas (…) On se croyait tranquille à la campagne. Mais internet, c’est partout et on ne le sécurise pas. »

 

Le procureur Nicolas Jacquet estime que l’affaire peut être qualifiée de « provocation au suicide sur des mineurs de 15 ans .»Il explique par ailleurs que  » l’enquête et notamment les investigations techniques se poursuivent activement pour tenter de déterminer les circonstances exactes du décès. »