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Science : l’amour des animaux serait inscrit dans nos gènes

Publié par Mélaine le 06 Jan 2019 à 22:14
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Nous savons enfin pourquoi certains semblent avoir un don avec les animaux ! Des chercheurs britanniques ont réussi à trouver une variation génétique commune chez les amoureux des animaux. Autrement dit : notre amour pour les animaux ne viendrait pas de notre coeur … Mais de notre corps.

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L’ocytocine et l’amour des animaux

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L’ocytocine, cette hormone surnommée « l’hormone de l’amour ». Une hormone qui joue un rôle majeur dans les interactions sociales. C’est elle qui agit lors d’un accouchement par exemple ou qui est sécrétée lors de l’orgasme. Une hormone qui nous aime et qu’on aime !

 

Et bien voici que cette hormone nous révèle une autre facette de sa personnalité : c’est ce neuropeptide qui nous rendrait amoureux de nos animaux. En effet, les chercheurs de l’Université d’Edimbourg et du Scotland’s Rural College ont tenté de comprendre pourquoi certaines personnes se sentaient plus proches des animaux que d’autres. Et les résultats publiés dans la revue Animals sont très étonnants.

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Première étape de leur recherche : les chercheurs ont demandé à 161 volontaires de remplir un questionnaire afin d’évaluer leur empathie envers les animaux. Seconde étape, étudier leurs gènes. Et le résultat est sans appel !

 

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Une première scientifique pour les amis des animaux

L’étude révèle que non seulement, ce sont les femmes qui montrent un plus grand degré d’empathie envers les animaux, mais plus encore : cela est inscrit dans les gènes. Purement scientifique, donc.

 

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Les amis des animaux présenteraient une sensible variation sur les gènes codant pour le récepteur de l’ocytocine. Sarah Brown, co-auteure des travaux, explique que « Nous savions déjà que l’ocytocine était importante pour l’empathie entre les gens, mais nous savons maintenant qu’elle nous aide à nous lier avec les animaux également ».

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Et ceci est une première scientifique. Parce que si nous savions déjà que des facteurs sociétaux tels que les expériences faites dans l’enfance ou les croyances religieuses influençaient notre relation aux animaux, cette découverte génétique est une première scientifique.

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Une avancée qui permettrait de contribuer à une meilleure prise en charge du bien-être animal. La Professeure Alistair Lawrence explique que « ce travail de recherche n’est qu’un début, et nous espérons que ces découvertes puissent nous aider à imaginer des stratégies pour aider à améliorer le bien-être animal« .

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