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Ce nouveau virus qui frappe les Etats-Unis inquiète terriblement

Publié par Elisa GERLINGER le 13 Oct 2020 à 5:29
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Un nouveau cas d’infection à la « variole de l’Alaska » a été découvert cette année en Alaska après un premier cas en 2015.

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virus

Pour la seconde fois, un nouveau virus a frappé l’Alaska aux Etats-Unis. Une résidente de Fairbanks a contracté au mois d’août une infection du virus nommé « variole de l’Alaska« . Une petite lésion grise est apparue sur la partie supérieure gauche de son bras, suivie d’un érythème quatre jours plus tard. La patiente a également signalé une adénopathie, des douleurs à l’épaule, de la fatigue et une fièvre nocturne.

Un nouveau virus en Alaska

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Les médecins ont réalisé une biopsie de la lésion dans un laboratoire, qui a confirmé un test positif à un orthopoxvirus. Sa douleur à l’épaule était présente durant deux semaines environ, tandis que la lésion cutanée a guéri en six semaines. Les orthopoxvirus sont responsables de lésions cutanées bénignes, comme l’Orf (une zoonose transmise par les animaux infectés), mais aussi de maladies mortelles comme la variole. La « variole de l’Alaska » serait transmise par de petits mammifères. La patiente possède deux chats et fréquente « plusieurs chiens d’autres membres de sa famille » , indique le rapport.

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C’est la deuxième fois qu’une patiente est testée positive à la « variole de l’Alaska » à Fairbanks. Cependant, les deux contaminations ayant cinq ans d’écart, cela n’inquiète pas plus que ça les scientifiques. Mais les autorités appellent toutefois les habitants de la ville à prendre leur précaution. Il leur est recommandé de ne pas toucher des animaux, d’éviter tout contact avec des déjections et de se laver régulièrement les mains.

Les risques liés au virus

En 2019, le CNR-Laboratoire Expert Orthopoxvirus (Institut de recherche biomédicale des armées du Val-de-Grâce) mettait pourtant en évidence deux types de risques liés aux orthopoxvirus. A savoir: une potentielle réémergence de la variole, et l’émergence d’autres orthopoxvirus facilitée par l’absence d’immunité croisée depuis l’arrêt de la vaccination antivariolique.

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