Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Actualité

Un directeur de funérarium vivant est déclaré mort : il doit prouver son existence

Publié par Romane TARDY le 08 Jan 2020 à 8:00
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Quel est le comble pour un gérant de funérarium ? Etre déclaré mort alors qu’il est vivant. C’est pourtant l’histoire d’un habitant de Lexy, dans le département de Meurthe-et-Moselle. Un directeur de funérarium en bonne santé et bien sur pied est pourtant déclaré par sa caisse de retraite comme ayant rejoint la tombe. Il doit alors prouver son existence.

A lire aussi : Une nonagénaire a été retrouvée morte et entièrement nue sur une tombe

Le gérant du centre funéraire Le Paradis blanc de la commune de Lexy, Jean-Claude Tydek, a reçu une lettre avec une nouvelle des plus inattendues le 19 décembre dernier. Le Républicain Lorrain révèle que le sexagénaire en ouvrant sa boite aux lettres a découvert que sa caisse de retraite l’avait déclaré décédé. Un incident des plus cocasses. Jean-Claude Tydek n’a pas compris et il a cru que c’était une bonne blague. « J‘ai trouvé cela bizarre et un peu gros » , a-t-il confié à RTL. Blague ou erreur administrative, c’est bien la question. Dans tous les cas, il doit rectifier cette erreur au plus vite.

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Le directeur de funérarium doit prouver son existence

Grâce à la rencontre d’un adjoint au maire, il sait qu’il doit agir rapidement s’il ne veut pas prendre le risque de voir ses comptes bloqués. Pour pallier cette erreur administrative, il doit prouver qu’il existe.  Il a dû fournir un certain nombre de documents administratifs. « J’ai donc fait faire un certificat de vie, un extrait de ma carte d’identité, puis j’ai tout envoyé en recommandé » explique-t-il. Au lieu de s’énerver ou de s’impatienter, le directeur de funérarium préfère prendre cet incident avec humour. « On a sûrement voulu me faire une farce mais j’aurais bien voulu savoir le fin mot, qui a donné mon nom ou comment est-il possible de se tromper à ce niveau-là. » conclut-il. Jean-Claude Tydek a donc pu ressusciter administrativement mais sans avoir le fin mot de l’histoire.

Abonnez vous à la Newsletter TDN

A lire aussi : Un employé de la morgue pris en flagrant délit d’acte nécrophile sur le cadavre d’une mineure