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Voici le portrait robot type d’un tueur de masse selon le FBI

Publié par Inès Arrom le 28 Juin 2018 à 8:33
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Le FBI a rendu public le 20 juin dernier, un rapport analysant 63 cas de fusillades de 2000 à 2013 pouvant déterminer un portrait type d’un tueur de masse et pouvant même repérer les signes avant-coureurs d’une personne prête à passer à l’acte.

 

Le portrait robot type d’un tueur de masse

Ce rapport prend en compte les attaques commises par arme à feu ayant fait au moins une victime entre 2000 et 2013. Les enquêteurs de l’unité comportementale du FBI ont même pu déterminer « le comportement des tireurs » avant l’attaque.

 

Le FBI en est venu à la conclusion que :  la majorité des tueurs de masse étaient des hommes blancs, souffrant de stress lié à des problèmes familiaux, économiques, professionnels ou conjugaux. Des hommes pensant souffrir d’injustice qui s’en prennent à des « des cibles identifiées dans un environnement familier« , comme un lieu de travail, une école ou encore un domicile. Selon les FBI, les trois quarts des cas étudiés ne souffraient d’aucune maladie mentale ce qui dément un certain nombre de clichés.

 

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Les signes avant-coureurs

Grâce à cette étude, on a pu définir un portrait robot d’un tueur de masse, mais on a aussi pu déterminer des signes avant-coureurs communs aux différents assaillants. Comme précédemment mentionné, ils souffrent majoritairement de « facteurs de stress multiples ». Ceux-ci se manifestent par des comportements dits « inquiétants » exprimés par la dépression, la paranoïa, les comportements violents, les menaces directes ou indirectes sur des victimes identifiées, un déficit de communication ou des absences au travail.

 

Cependant, ces comportements sont rarement détectés par les proches de l’assaillant. Sur les 63 tueries, au moins un proche du tireur avait remarqué un changement mais moins de la moitié l’a signalé aux forces de l’ordre. La police a tenu à souligner qu’il est compliqué de déceler un changement de comportement drastique à une mauvaise passe dans la vie d’une personne. Ils ajoutent « avec le recul, certains faits ont pu avoir une grande signification qui n’était pas claire à l’époque« .