Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Animaux

Le président des chasseurs sous protection policière après avoir proposé de tuer les chats qui se trouvent à plus de 300 mètres des habitations

Publié par Justine le 15 Mai 2020 à 22:33
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Que va devenir la chasse après le confinement ? C’est ce que s’est demandé le président des chasseurs : Willy Schraen. Mettant en cause les chats, ses propos ont fait le tour de la toile et lui valent des insultes quotidiennes. À l’origine d’une polémique, il est maintenant placé sous protection policière.

>>> À lire aussi : Coronavirus : un deuxième chat testé positif au Covid-19 !

La chasse perturbée par les chats ?

L’après-confinement est un moment rempli de doutes pour la population Française. Les chasseurs se demandent également comment ils vont pouvoir reprendre leur activité en toute quiétude. Willy Schraen, président des chasseurs a tenu des propos étonnants sur les chats, lors d’un live le 4 mai sur Chassons.com.

Il a notamment déclaré que « Le premier animal qui nuit à la biodiversité est le chat… est-ce que la chasse à un rôle à jouer par rapport à ça ? », avant d’affirmer que « Le chat tue beaucoup beaucoup plus d’animaux que les chasseurs, c’est même pas à comparer (…) ». C’est dans ce contexte qu’il suggère « Le piégeage du chat à plus de 300 mètres de toute habitation, ce serait une bonne chose ». Et là, Internet répond.

>>> À lire aussi : Piéger les chats se trouvant à plus de 300 mètres des habitations : l’idée folle du président des chasseurs ! 

La chasse au coeur d’une polémique

C’est sur Twitter que la polémique débute. Hugo Clément, connu pour ses engagements écologiques, est bien évidemment contre la chasse. Il reposte ces propos en les critiquant. De nombreux internautes vont faire de même et Willy Schraen croule rapidement sous les menaces de mort et les injures, révèle France 3 Nord.

Abonnez vous à la Newsletter TDN

Suite à ces insultes, le président des chasseurs ainsi que sa famille sont placés sous protection policière. Le principal intéressé déclare : « On dort pas la nuit, moi, ma femme et mes enfants, on écoute les bruits, même s’il y a une protection… tout le monde a très peur ». Il décide de porter plainte envers « tous les auteurs de ces messages, tous autant qu’ils sont. Faut que ça s’arrête un moment, que n’importe quel abruti caché derrière son clavier ou sous une page Facebook a l’impression de devenir le roi du monde parce qu’il insulte quelqu’un ou qu’il le menace de mort, ce n’est plus acceptable et ce n’est plus possible de vivre comme ça ».

>>> À lire aussi : La chasse reprend en plein confinement !

Source : France 3 Nord