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D’ici 2025, les hérissons auront probablement disparus de la surface de la terre… Protégeons-les !

Publié par Charlene le 19 Avr 2017 à 16:12
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Voilà une bien triste nouvelle que nous apprend un reportage de France3. D’après les spécialistes, le hérisson est une espèce qui aura peut-être complètement disparue de la surface de la terre d’ici 2025. Aujourd’hui, les associations de protections animales sont unanimes, il est de notre devoir de faire quelque chose. Et si cela ne vous fait pas réagir, dites-vous que si vous avez 25-30 ans, vos enfants ne verront peut-être jamais à quoi ressemble un hérisson en vrai… C’est bien triste. D’autant que les hérissons sont très appréciés des jardiniers, car ils éliminent « naturellement » les insectes, limaces et autres nuisibles du potager.

disparition des herissonsDR

En cause, l’urbanisation, l’utilisation toujours plus importante de pesticides, la construction de routes. Mais également, le manque de protection à l’égard de ce petit animal paisible et gentil. On a remarqué une diminution de l’espèce à partir des années 1950. Et l’on semble ne s’en soucier que maintenant… En effet, en 20 ans, la population des hérissons a tout de même diminué de 70 % en Europe. Le hérisson disparaît essentiellement en raison de l’usage massif de produits toxiques dans les sols. Ce qui est d’ailleurs un bon indicateur de la santé de notre éco-système. Là encore, ça fait peur à voir…

nicolas-lenartowski.fr

Vous savez, ces granulés bleus que vous dispersez partout dans votre jardin pour éliminer les limaces ? Cela contribue aussi à intoxiquer les hérissons, qui n’ont alors plus aucun endroit où se réfugier. Certes, c’est à échelle réduite, mais les jardins des particuliers peuvent malheureusement eux aussi contribuer à l’extinction de cette espèce. Même si Monsanto (et Compagnie) est probablement l’un des premiers sur qui nous pouvons taper. Saviez-vous néanmoins qu’un bol de bière ou une fine traînée de sel devant vos plantes étaient des pesticides naturels ? Eh bien voilà qui est fait !

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Via hedgehog-rescue.org.uk (Capture d’écran)

Le développement croissant de nos infrastructures reste néanmoins la première cause de l’extinction progressive de cette espèce. Nous détruisons leur habitat à petit feu. Et pour ceux qui se font écraser, on estime ce nombre entre 700 000 à 1 million par an. C’est énorme et désolant. Aujourd’hui, les organisations qui défendent les animaux sont donc très remontées contre le gouvernement. Qui ne fait absolument rien pour venir en aide à cette espèce. Notons également qu’il n’y a pas assez de centres pour soigner ces petits animaux. De plus, le budget consacré pour leur venir en aide est minable. Bref, vous l’aurez compris, ce n’est pas vraiment sur nos politiques qu’on pourra compter, encore une fois.

Herissons en dangercrowdfunder.co.uk

Une pétition a donc été lancé par le collectif d’associations Hérissons en danger ! Ceci dans le but de faire réagir la ministre de l’Environnement, la secrétaire d’État à la biodiversité ainsi que les candidats à l’élection de 2017. En France, il n’existe que 19 centres pour accueillir et soigner les hérissons. Contre 400 au Royaume-Uni, à titre d’exemple. Ainsi, lorsque nous en sauvons 1700 chaque année, le Royaume-Uni en sauve 30 000. Notons également que le hérisson est une espèce protégée en France depuis 1976… Il est temps d’agir, et si vous aussi, vous vous sentez concernés, signez la pétition, ça ne prend que quelques secondes. Merci pour eux.

 

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Conseils utiles :

Si vous en trouvez un au milieu de la route, vous pouvez apporter votre petite contribution en l’aidant à traverser le chemin. Vous pouvez l’attraper si vous disposez de gants solides. Mais comme tout le monde n’a pas forcément ça dans sa voiture, il y a d’autres moyens. Vous pouvez aussi essayer de l’attraper habilement par le dessous, sans toucher les épines. Mais le meilleur conseil si vous êtes à court d’idées est de le faire monter gentiment sur l’un de vos tapis de voiture et d’aller le re-déposer sur le bas-côté de la route, idéalement dans la direction qu’il suivait à la base.

Crédit photo à la une : DR