Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Animaux

12 000 lions enfermés et affamés pour être chassés par de riches touristes : la cruauté de « la chasse en boîte »

Publié par Elodie GD le 16 Juin 2020 à 14:32
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

L’homme d’affaires britannique Lord Ashcroft a récemment sorti un livre intitulé Unfair Game. Dans son ouvrage il révèle une affaire sordide. Selon lui des milliers de lions seraient retenus en captivité pour ensuite être chassés par des touristes.

A lire aussi: Un braconnier tué par un éléphant et dévoré par des lions!

Les lions au cœur d’un trafic barbare

C’est au cours d’une opération appelée « Opération Simba » que Lord Ashcroft a pu mener son enquête. Elle avait pour but de révéler les rouages de cet « épouvantable » trafic. Il parle d’un principe appelé « canned hunting » qui pourrait être traduit par « chasse en boîte ». Le principe est le suivant: les animaux sont drogués puis relâchés dans un périmètre limité. Les touristes arrivent ensuite pour les tuer tout en ayant l’illusion de s’adonner à une véritable chasse.

Les os des félins sont ensuite prélevés puis exportés. L’Asie, actuellement en plein boom économique, est le plus gros client de ce braconnage illégal. Environ 12 000 lions seraient ainsi retenus captifs en Afrique du Sud dans le simple but de satisfaire les touristes et d’alimenter le marché noir.

La solution de Lord Ashcroft

« C’est le moment de reconnaître que c’est une industrie cruelle et barbare qui n’a pas sa place au 21e siècle » s’indigne Lord Ashcroft. Il pointe du doigt les touristes s’adonnant à ce genre de pratiques. En effet, ils sont encore nombreux à verser des sommes astronomiques pour avoir l’opportunité de tuer un lion.

Par ailleurs, une fois retenus dans ces fermes, les lions sont très peu nourris et les conditions d’hygiènes y sont déplorables. Malheureusement aucune loi n’interdit l’exercice de ce genre de pratiques en Afrique du Sud. C’est pourquoi Lord Aschroft tient à résoudre le problème autrement. Il souhaite que le Royaume-Unis se joigne à d’autres pays pour interdire l’importation de « trophées de chasse ». « Nous ne devons en aucun cas être complices de ces pratiques ignobles » affirme-t-il.

A lire aussi: Un lionceau aux pattes brisées pour être docile a été sauvé de justesse par des vétérinaires

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.