Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Animaux

Ouverture du procès de Maurice… le coq qui chantait trop fort !

Publié par Coralie le 22 Mai 2019 à 3:28
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

La parole est à la défense. Maurice, le coq de l’île d’Oléron, va devoir affronter la justice dans les prochains mois. L’animal est au coeur d’un litige qui l’oppose à ses voisins, des propriétaires d’une maison de vacances sur l’île. Jeudi dernier, Corinne, la propriétaire de Maurice, le coq de la demeure, a reçu une convocation devant le tribunal d’instance de Rochefort en Charente-Maritime. Elle fait suite au conflit entre elle et ses voisins qui dure depuis 2 ans. Le chant matinal du coq est « insupportable » pour ces derniers qui ont décidé de porter plainte pour nuisances sonores.

Coq

>>> À lire aussi : Un chiot se prend pour un coq et essaye de reproduire son cri !

Une pétition lancée pour soutenir le coq Maurice

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Une pétition a rapidement été lancée pour sauver le coq Maurice. Elle compte déjà plus de 70 000 signatures. Cette histoire agace un grand nombre de personnes sur l’île d’Oléron. Le maire de Saint-Pierre-d’Oléron a apporté son soutien à la propriétaire du coq. L’an passé, il avait pris un arrêté municipal pour réaffirmer le droit de ses habitants à posséder une basse-cour. La propriétaire s’est elle aussi exprimée sur l’affaire : « Sur 80 personnes de la résidence, il n’y a que ce couple qui se plaint. On ne les connaît pas. Ils viennent deux fois par an sur l’île. Moi, ça fait 35 ans que j’habite ici » . Corinne a décidé de répliquer en portant plainte pour harcèlement moral.

>>> À lire aussi : « L’affaire du siècle » vient d’atteindre les 2 millions de signatures !

Les procès d’animaux déjà exercés au Moyen-Âge

Au Moyen-Age, les animaux étaient considérés comme des « êtres conscients et responsables » . Des procès pour animaux ont donc été instaurés. Chaque animal avait des droits et des devoirs comme la population. Ainsi, lorsqu’un animal ne respectait pas les règles, il était jugé en procès et représenté par un avocat. A cette époque, le procès terminait souvent mal pour l’animal, qui finissait la plus part du temps au bûcher. Il ne reste plus qu’à espérer pour sa propriétaire que Maurice le coq ne subisse pas le même sort.

>>> À lire aussi : En plein direct, Patrick Balkany se fait remettre à sa place par son avocat, Me Dupond-Moretti

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.