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Découvrez l’histoire folle de ce vautour bulgare accusé d’espionnage au Yémen !

Publié par Axel le 08 Mai 2019 à 12:00
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En provenance de Bulgarie, un vautour a été capturé par des soldats au Yémen. Ils le soupçonnaient d’espionnage à cause de l’émetteur qu’il portait.

 

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Un vautour bulgare soupçonné d’espionnage

C’est une folle histoire qui est arrivée à ce vautour bulgare âgé de 2 ans. Nelson de son petit nom avait pris son envol en septembre 2018 depuis son pays. Mais le rapace ne partait pas dans la nature comme ça. Le Fund for Wild Fauna and Flora (FWFF) qui lutte pour la protection animale l’avait équipé d’une bague avec un émetteur satellitaire permettant de suivre ses déplacements. Avec ce procédé, ses protecteurs souhaitaient découvrir là où s’aventurait l’animal. Très vite, il a atteint la péninsule arabique. Tour à tour, il a survolé la Turquie, la Syrie ou l’Arabie Saoudite. Mais c’est quand son signal a été perdu au Yémen que les événements ont pris une autre tournure.

Le Yémen est au cœur d’un conflit depuis des années notamment au niveau de la ville de Taëz, occupée par les rebelles Houthis. En interceptant le signal de l’émetteur du vautour, les combattants liés au gouvernement ont cru à une tentative d’espionnage au profit des forces ennemies. En effet, l’émetteur a été considéré comme un appareil d’espionnage. Ainsi l’animal très affaibli par ses heures de vol devenait une prise de guerre. Très vite, l’histoire a tourné dans les médias et est arrivé aux oreilles du FWFF. L’organisme a alors décidé de mandater un Yéménite pour récupérer le vautour capturé à Taëz.

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Le rapace a été sauvé et est aujourd’hui en bonne santé

Cet homme s’appelle Hicham al-Hout et vient de Sanaa, la capitale du pays. Se frayer un chemin vers la ville où était gardé captif Nelson n’a pas été facile. « Il a fallu douze jours pour récupérer l’oiseau » , a déclaré le sauveteur comme le rapporte Le Parisien. Il est donc allé rencontrer ceux qui avaient capturé le vautour pour trouver une issue à cet énorme quiproquo.

Tout n’a pas été simple pour cette opération de sauvetage puisqu’il a fallu que les autorités politiques bulgares s’en mêlent. « Le ministère bulgare des Affaires étrangères a contacté l’ambassadeur du Yémen qui,  à son tour, a contacté les autorités locales (à Taëz) et leur a demandé de rendre le vautour à l’organisation« , continue Hicham al-Hout. Mais l’histoire se termine bien puisque le FWFF a retrouvé son animal qui se remet petit à petit.

Grâce à son sauveur, le rapace se refait une santé à ses côtés dans la capitale Sanaa. D’après le Yéménite, l’animal en aura pour deux mois pour se rétablir complètement. Il estime d’ailleurs que la principale cause de sa faiblesse reposait dans le fait qu’il n’avait pas trouvé de nourriture avant d’atterrir dans les mains des combattants à Taëz.

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