Réouverture des cinémas : Canal + prend une décision radicale !
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Le lundi 22 juin, Canal + a décidé de ne pas diffuser de film pour sa soirée cinéma. En effet, il s’agit du premier jour de déconfinement pour les salles de cinéma qui reprennent enfin du service. Un bouleversement des programmes pour soutenir la filière en difficulté après le passage du Coronavirus.
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La décision radicale de Canal +
L’absence de film sur Canal + le 22 juin vise à « encourager à titre exceptionnel tous nos abonnés, qui sont très cinéphiles, à aller au cinéma » pour soutenir la filière en grande difficulté. Ce bouleversement des programmes est « une première depuis la naissance de la chaîne, en 1984 » dévoile Maxime Saada, président du directoire du groupe Canal + dans une interview au Point.
À la place, la chaîne diffusera du sport, les émissions d’Yves Calvi et de Mouloud Achour ou des séries, mais aucun film à l’horizon. Alors que le déconfinement a débuté le 11 mai dernier, les salles de cinéma doivent encore patienter jusqu’au 22 juin pour accueillir les spectateurs. Maxime Saada espère que ce geste fort et symbolique donnera envie aux téléspectateurs de se ruer dans les salles pour redécouvrir l’expérience cinématographique.
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Canal + vient en aide à la filière du cinéma
Comme le rappelle Maxime Saada, « Canal + est de loin le premier partenaire artistique et financier du cinéma français et européen ». Au total, « près de 500 millions d’euros de contribution annuelle au cinéma » et de nombreux investissements « qui n’ont pas faibli pendant la crise ». C’est pourquoi la chaîne prévoit d’allouer une aide financière exceptionnelle au secteur du cinéma qui subi « la pire crise de son histoire ». Cette dernière sera discutée le 17 juin avec l’ensemble des organisations du cinéma.
Ce geste généreux intervient au moment où Canal + subit les conséquences de la crise sanitaire. L’arrêt des compétitions sportives, des tournages et la fermeture des cinémas ont gravement impacté la chaîne qui a également été victime de piratage. Le président du directoire affirme que « Nous n’aurions pas résisté à la crise du Covid-19 si nous n’avions pas réduit nos coûts de plus d’un milliard d’euros sur trois ans, divisé par deux le prix d’accès à nos offres et mis en œuvre notre bascule sur le digital ».
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