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Affaire Elisa Pilarski : Curtis devient la cible des enquêteurs suite à de nouveaux éléments chocs

Publié par Romane TARDY le 25 Fév 2020 à 10:23
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L’affaire de la mort d’Elisa Pilarski ne cesse de connaître des rebondissements. La jeune femme tuée en forêt en novembre dernier aurait pu être attaquée par son chien. Du moins, des nouveaux éléments vont dans ce sens et notamment la participation de Curtis à des concours de chiens mordants, ses origines et sa race.

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Le mystère demeure toujours sur la mort d’Elisa Pilarski. La jeune femme a été tuée dans la forêt de Retz dans l’Aisne à la suite de morsures d’un ou plusieurs chiens le 16 novembre dernier. Elle se promenait avec son chien Curtis. Les soupçons pèsent de plus en plus sur ce dernier et de nouveaux éléments semblent l’incriminer davantage. Malgré la suspension provisoire des tests ADN sur 67 chiens dont Curtis, la justice continue de se pencher sur la probabilité que le chien soit responsable.

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Curtis aurait participé à des concours de mordants

Curtis aurait, d’après la justice, participé à des concours de chiens mordants aux Pays-Bas. Cette discipline regroupe des épreuves d’obéissance, du saut d’obstacles et surtout du mordant, selon BFM. L’information reste à confirmer mais elle est contredite par les proches de la jeune femme. D’après eux, les concours se limitaient à du saut et à la fin de chaque exercice, le chien pouvait simplement mordre dans un boudin en récompense.

À l’inverse, un collègue de Christophe Ellul, compagnon de la victime, aurait assuré qu’Elisa Pilarski avait été mordue à la main quelques mois avant le drame, en juillet. Christophe Ellul explique qu’il s’agissait d’une morsure de chat et qu’elle remonte au mois de mai. Le chien a toutefois bien mordu le compagnon de la victime et une bénévole de la fourrière depuis le drame. Les enquêteurs sont également étonnés que Curtis n’est aucune trace de morsures. Il avait seulement quelques griffures qu’il se serait infligées lui-même en voulant se dégager de sa muselière.

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La race de Curtis semble aussi problématique. Le chien proviendrait d’un élevage des Pays-Bas qui ne correspondrait pas aux normes internationales des élevages canins. Il n’est pas non plus enregistré sur le registre des chiens de France. Christophe Ellul défend que Curtis est un croisement entre un patterdale terrier et un lévrier whippet qui sont des races autorisées dans le pays. Toutefois, il pourrait aussi s’agir d’un pit-bull qui sont interdits à l’importation en France à cause de leur dangerosité. Aucune certitude donc mais de nombreux éléments viennent jouer en sa défaveur. Avec tous ces doutes, il semble falloir attendre les résultats des tests ADN pour réellement avancer.

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