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Enceinte et mère de deux enfants, elle apprend une terrible nouvelle qui bouleverse sa vie !

Publié par Lucie le 16 Nov 2020 à 12:30
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La vie de Lara Switten a basculé du jour au lendemain. Alors qu’elle apprend qu’elle attend un troisième enfant, on lui diagnostique un cancer incurable. Pour la jeune femme c’est un véritable choc. Elle a confié à nos confrères de 7sur7 son histoire.

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Son rêve se transforme en cauchemar

Âgée de 34 ans, Lara Switten a vu son plus grand rêve se réaliser. Déjà mère de deux enfants, elle a appris il y a quelques mois, qu’elle en attendait un autre. Néanmoins, après cette annonce, elle apprend une terrible nouvelle. Lara Switten est en couple avec Steffen depuis huit ans. Depuis leur rencontre, le couple a acheté une maison à Beringen et a eu deux filles : Philippa âgée de 5 ans et Romée qui a 2 ans et demi. Il y a quelques mois, la jeune maman a eu l’immense joie de découvrir qu’elle était à nouveau enceinte. Pour Lara Switten, la venue de son troisième enfant est un rêve qui se réalise.

Mais en quelques semaines, sa vie pleine de joie s’est transformée en un véritable cauchemar. Depuis qu’elle a partagé son histoire sur son compte Instagram, Lara a vu le nombre de ses abonnés quadrupler. Malgré son malheur, Lara trouve beaucoup de réconfort auprès de ses abonnés. « Mon compte Instagram m’apporte beaucoup et pas seulement comme passe-temps. Mes fans vivent avec moi, me soutiennent et me donnent une énergie positive. Parfois, je discute avec quelqu’un que je ne connais pas, mais avec qui je partage des choses que je ne dis même pas à mes amis. Comme cette fois où j’étais tellement épuisée que je ne supportais plus l’agitation de mes propres enfants. Sans ça, je ne m’en sortirais pas aussi bien » , a expliqué Lara.

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Très vite, sa santé se dégrade

Tout a commencé en juillet dernier. Juste avant de partir en Italie, Lara apprend qu’elle est enceinte. Mais de retour de ses vacances en famille, la jeune femme perçoit des premiers signes de la maladie. Elle a déclaré à nos confrères de 7sur7 : « Dans la voiture, ma jambe gauche a commencé à me faire souffrir » . Sans trop d’inquiétude, Lara Switten prend alors rendez-vous avec son gynécologue qui lui indique qu’elle souffre d’une instabilité pelvienne. « Je n’avais jamais été aussi intensément heureuse. Lors d’un examen, mon gynécologue m’a fait part d’une instabilité pelvienne, dont j’avais également souffert lors de mes précédentes grossesses. Entre-temps, nous avions entendu le cœur de notre bébé, l’un des plus beaux moments de notre vie » , a-t-elle indiqué. Néanmoins, après quelques jours, sa santé se dégrade : « les muscles de mon dos se sont mis à me faire souffrir et j’ai commencé à me faire masser par un kinésithérapeute ».

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En vue de son état de santé, Lara Switten effectue un test, le TPNI, il permet notamment de détecter le syndrome de la trisomie 21. Le résultat du test révèle que son ADN est perturbé. Toutefois, la jeune maman reste confiante et suppose que c’est son bébé qui a un problème et songe alors à interrompre la grossesse. Néanmoins, le diagnostic révèle que l’anomalie est trop importante pour qu’elle provienne de l’enfant. À ce moment-là, Lara avait 50% de chances que son échantillon ait été altéré et donc par conséquent qu’il n’y ait aucun problème. Toutefois, les 50% restants indiquent la présence d’un cancer.

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« Vous ne verrez pas vos enfants grandir »

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Pendant trois longues semaines, Lara et sa famille ont dû patienter avant de recevoir les résultats définitifs des tests. Malheureusement, pour la jeune femme le résultat est formel, elle est atteinte d’un cancer. La jeune femme a expliqué : « On nous a d’abord annoncé qu’il s’agissait d’une tumeur maligne. Puis il s’est avéré que j’avais une grosse tumeur au niveau de l’aine gauche, d’une taille de 6 centimètres et deux petites dans la cavité abdominale. Ensuite, que le cancer était agressif. Que la tumeur était trop complexe pour être opérée et que seule la chimio pourrait fonctionner. Et donc je me suis dit que je surmonterais ce cancer et que dans un an, j’en aurai fini. Les premières séances de chimio ont d’ailleurs été miraculeuses. En plus, je n’avais pas à me soucier des conséquences pour mon bébé: les recherches ont montré que la chimio n’a pas d’incidences graves sur le développement du bébé » . Cependant, son état s’est très vite dégradé. La biopsie devait déterminer quel type de cancer était en train de s’attaquer à son corps. Toutefois, celle-ci lui a alors provoqué un caillot de sang, l’empêchant de pouvoir marcher pendant quatre semaines. Mais ce n’est pas tout.

En effet, son col de l’utérus s’est raccourci. Puis après de fausses contractions, Lara a dû se rendre aux urgences. Après ses six séances de chimie à l’UZ Leuven, Lara apprend le pire. Effectivement, le 9 octobre dernier, on lui annonce qu’aucun traitement ne pourra lui sauver la vie. « Ce matin-là, nous avions dû patienter longtemps dans la salle d’attente. Quand j’ai ouvert la porte du bureau du professeur, je pouvais déjà le lire sur son visage. La chimio avait fait de l’effet, car les deux petites tumeurs avaient rétréci. Mais les effets sur la plus grosse tumeur étaient beaucoup moindres que ce qu’ils avaient espéré » , a expliqué la jeune femme. D’un tond très froid et presque naturel, le professeur qui s’occupe de son cas lui a dit : « Vous ne verrez pas vos enfants grandir ». En découvrant ce malheur, Lara réagit sans trop d’émotion, quant à son compagnon, il s’effondre : « Je me suis tenue droite parce que je ne savais pas quoi faire. Steffen s’est effondré. Je pense qu’il est pire d’entendre que ça arrive à un être cher plutôt qu’à soi-même » . À ce moment-là, Lara comprend qu’il ne lui reste que six mois à vivre. 

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Un cancer incurable qui la hante chaque jour

Pour le couple, c’est une véritable tragédie qui s’abat sur eux. De plus, la jeune femme aurait pu éviter ce malheur si elle avait choisi de retirer son col de l’utérus. Elle a déclaré : « Après la naissance de Romée, on a découvert une CIN 3, un marqueur du cancer du col de l’utérus » , explique Lara. « Mon père m’a dit de me faire enlever le col de l’utérus, mais d’après les médecins, il n’y avait aucune raison de le faire. Et je voulais tellement un troisième enfant. Les cellules anormales ont été enlevées et tous les six mois, je faisais un check-up. Pourtant, à un niveau microscopique, de nouvelles cellules anormales se sont développées dans mon col de l’utérus, et ont fait leur chemin jusqu’à l’aine par le biais d’une glande. Personne n’a vu cela. C’est de la malchance. Et ils ne font pas de pronostics. Je ne le souhaitais pas non plus. À Louvain, ils ne regardent pas plus loin que la prochaine étape » .

Aujourd’hui, Lara a beaucoup de mal à se déplacer à cause de la douleur que lui provoque la tumeur à l’aine. Désormais, elle n’a plus le choix, elle doit s’aider d’un fauteuil roulant. Son quotidien a totalement été chamboulé. Alors qu’il y a encore quelques mois, elle profitait du bon temps avec ses filles, maintenant elle n’a plus la force. « J’ai parfois des journées très dures émotionnellement parlant. Des jours où les pires scénarios hantent mon esprit comme de savoir ce qui arrivera aux enfants quand je serai partie ou ce qu’il me reste encore à régler. Le moindre petit déclencheur fait alors que tout ce dont je suis capable, c’est pleurer, me terrer dans mon lit et m’apitoyer sur mon sort, avec un corps qui n’est plus le mien » , a expliqué Lara.  Après sa chimio le jeudi, les week-ends sont très éprouvants.

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« Je ne voulais pas m’attacher au bébé, parce que si je ne survivais pas, lui non plus »

Dans l’espoir d’allonger sa durée de vie, Lara continue la chimiothérapie. D’ailleurs, la jeune femme passera très bientôt un scanner pour savoir quand elle pourra mettre au monde son bébé. « Peut-être à 32 semaines. Cela laissera du temps au bébé pour grandir et ensuite, je pourrai combiner la chimio et la radiothérapie. À ce moment-là, je ne serai peut-être plus capable de faire face à la douleur. Peut-être que l’immunothérapie suivra plus tard, mais l’avenir nous le dira » , a-t-elle indiqué. Mais Lara a eu du mal à s’attacher à lui : « Je ne voulais pas m’attacher au bébé, parce que si je ne survivais pas, lui non plus » . La jeune femme a indiqué : « c’est un garçon. Jusqu’à ce que j’ai franchi les 24 semaines de grossesse, nous n’avons pas choisi de nom ni acheté de vêtements. J’ai ignoré ma grossesse. Entendre son cœur battre ? Avant, c’était l’un des plus beaux moments de ma vie, mais lorsque je l’ai entendu, je n’ai rien ressenti ».

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Ce n’est que lorsqu’elle a appris que son cancer était incurable que Lara commencé à profiter de sa grossesse : « Je veux vraiment profiter de la fin de ma grossesse. Le rêve d’avoir trois enfants me porte et les mauvais jours, le fait de le sentir bouger me rassure. Je ne me bats plus seul, je me bats pour deux. Tout est prêt pour sa venue, des dragées de baptême au faire-part de naissance. J’en suis sûr. Parce que m’occuper de toutes ces petites choses me tire vers le haut » . Toutefois, il est très dur pour la jeune femme de se projeter dans l’avenir : « planifier et rêver comme au bon vieux temps, sur la façon dont j’élève mes enfants au sein d’une famille de cinq personnes, ça n’est plus possible. Je sais qu’accoucher sera la prochaine étape, mais je ne peux pas imaginer tenir mon bébé dans mes bras. Nous planifions des week-ends à l’extérieur, mais je n’ai jamais hâte, ou du moins pas avant la veille. Tout dépend de ma nuit. Souvent, je dors mal, j’ai des nausées le matin et je souffre beaucoup » .  

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Une annonce très compliquée pour ses deux filles

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Ses deux filles savent que leur maman est malade et qu’elle ne va pas guérir. Lara a expliqué comment ils ont annoncé la maladie à l’aîné : « Nous lui avons expliqué la maladie au moyen du livre pour enfants “Chemo Kasper” et c’est dingue de voir comment elle a réagi. Elle a pleuré, répétant trois fois qu’elle ne voulait pas que maman soit malade. Après quoi, elle s’est mise à parler de la pluie et du beau temps. Maintenant, nous occupons notre temps ensemble d’une manière différente. Au lieu de faire des biscuits ou d’aller à l’air de jeux, nous bricolons toute la journée » . 

Pour le moment, même si sa tumeur est stable, Lara considère que son enterrement ne doit pas être un tabou. D’ailleurs, Lara n’a aucune inquiétude là-dessus : « Je sais aussi que tout ira bien : ma meilleure amie travaille chez Stories by Mabel et s’occupe des mariages comme des cérémonies d’adieux. Elle fera un travail fantastique, en veillant à ce qu’il y ait un temps pour un sourire et une petite larme, sans oublier un verre de Cava rosé » . En attendant, Lara veut que ses enfants se souviennent d’elle comme une mère aimante et non comme une femme malade. D’ailleurs, elle prend énormément de photos et écrit de nombreuses lettres et histoires pour leur laisser des souvenirs.

Source : 7sur7

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