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Pour échapper aux coups de son mari, cette femme a fait l’impensable !

Publié par Elodie GD le 19 Août 2020 à 17:03
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Le 21 juin dernier, un quadragénaire en instance de divorce avec son épouse depuis 2018 s’est introduit dans le domicile de cette dernière à son insu. Il s’en est alors pris à elle durant 45 minutes. Pour fuir les coups cette dernière a préféré se défenestrer. Le procès de l’homme qui est poursuivi pour violences volontaires aggravées s’est tenu ce mardi.

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Une femme obligée de se défenestrer pour échapper aux coups de son ex conjoint

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Un homme violent

L’homme de 42 ans, directeur de grande surface, a comparu devant le tribunal de grande instance de Béziers ce mardi. Les faits qui lui sont reprochés font froid dans le dos. Poursuivi pour violences volontaires aggravées, il s’en est pris à sa femme avec qui il est en instance de divorce depuis 2018. Le 21 juin dernier, il s’est introduit au domicile de cette dernière situé au premier étage d’un immeuble de Caux.

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Depuis plusieurs jours, il était en possession du double des clés, après que ses enfants l’aient oublié chez lui lors de son weekend de garde. Dépeint comme un homme narcissique avec des tendances suicidaires, il a attendu que sa conjointe rentre de soirée. Il s’est alors déchaîné sur elle durant 45 minutes, tentant de l’étrangler et de l’étouffer. Pour mettre fin au calvaire, cette dernière n’a pas eu d’autre choix que de sauter par la fenêtre de son appartement.

Des conséquences désastreuses sur la victime

Absente à l’audience, la victime s’est vue délivrer 45 jours d’ITT (Incapacité Totale de Travail). L’homme a tenté d’expliquer les raisons de son geste devant le juge. « Je suis rentré à son insu chez elle mais je voulais parler avec elle. J’ai perdu pied quand j’ai vu qu’un homme l’appelait à une heure aussi tardive ».

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Déjà condamné pour des faits de violences conjugales en 2018, le prévenu affirme cependant n’avoir pas frappé sa femme. « J’accepte tout. Mais je ne l’ai pas frappée » maintient-il. Cependant, elle présentait de nombreux hématomes sur le corps qui contredisait la version de son conjoint. Le procès a permis de comprendre que l’homme espérait une reconstruction familiale après 2 ans de séparation.

Trois ans d’emprisonnement

Initialement, le prévenu encourait 10 ans d’emprisonnement pour avoir agi en récidive légale. Mais le parquet de Béziers a requis 3 ans d’emprisonnement dont deux ans fermes pour des violences volontaires aggravées. Représentée par son avocat, la victime a invoqué la clémence du tribunal, décrivant son ex conjoint comme un bon père de famille. Elle en plus réclamé une mesure l’obligeant à des soins plutôt qu’une incarcération.

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Le mandat de dépôt dont était assorti la décision a conduit l’agresseur directement derrière les barreaux. Il a également écopé d’une obligation de soins. Une autre audience est prévue en décembre prochain afin de déterminer les intérêts civils.

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