Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Faits divers

La justice autorise des parents à appeler leur enfant Lucifer

Publié par Nicolas F le 25 Juil 2020 à 5:21
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Un tribunal du comté anglais du Derbyshire a donné raison aux parents qui ont été devant la justice pour faire accepter le prénom qu’ils souhaitaient donner à leur enfant. Les employés municipaux qui devaient procéder à l’enregistrement avaient mis leur véto, en apprenant qu’ils souhaitent l’appeler Lucifer.

Publicité

> À lire aussi : Coronavirus : une indienne donne des prénoms aussi étonnants que douteux à ses jumeaux

Les parents sont choqués d’apprendre qu’on refuse d’enregistrer le nom de leur enfant

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Les employés municipaux avaient motivé leur refus de donner le prénom de Lucifer à un nouveau-né, en indiquant que ce prénom ne permettrait pas à l’enfant de « réussir dans la vie ». Les parents étant prêts à tout pour obtenir ce nom, et se sont tournés vers la justice. Selon eux, ils ne sont pas du tout croyants et ils ont simplement choisi ce nom pour sa signification en latin, qui veut dire « porteur de lumière ». D’autres formes, comme Lucien, par exemple, sont utilisés sans problème.

Publicité

> À lire aussi : Vitaa : mais quel est son vrai prénom ?

La justice britannique n’a pas de loi sur laquelle se baser pour leur interdire d’appeler leur fils Lucifer

Dan et Mandy Sheldon, 37 et 32 ans, ont raconté combien ils avaient été choqués lorsqu’on leur avait refusé d’enregistrer la naissance de leur fils. « On était tout excités de l’enregistrer mais la femme nous a regardés avec un air de profond dégoût. Elle nous a dit qu’il ne pourrait pas trouver d’emploi et que les profs ne voudraient pas lui donner cours. Elle nous a même dit que c’était illégal en Nouvelle-Zélande ». À la mairie, on leur a conseillé de choisir un prénom plus classique et d’appeler leur enfant comme ils le voulaient, en privé. « On était abasourdis par son comportement ». La justice a donné raison aux parents, n’ayant aucune loi qui les empêchent de choisir ce prénom. Le conseil municipal a présenté ses excuses, expliquant que ses employés avaient cru bien faire, notamment parce qu’ils étaient au courant qu’en Nouvelle-Zélande il avait déjà été jugé illégal d’appeler son enfant Lucifer. En Allemagne aussi, des parents ont perdu leur bataille, voulant également appeler leur fils Lucifer.

Abonnez vous à la Newsletter TDN

Publicité

> À lire aussi : Un parent sur sept regrette le prénom de son enfant

Source : LadBible