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Il va nourrir sa famille à Noël avec du gibier trouvé mort au bord des routes : faisans, renards, blaireaux,…

Publié par Nicolas F le 22 Déc 2018 à 7:22
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La vue du festin de Noël qu’est en train de préparer Jim Alexander pourrait faire tourner de l’œil un végétarien. Pourtant, ce n’est pas du tout ce que l’on pense. Au vu de toute la barbaque qu’il expose dans sa cuisine, on pourrait croire que Jim est un grand chasseur. Eh bien, pas du tout ! Pour éviter le gaspillage, il a décidé de ne cuisiner que de la viande provenant d’animaux morts écrasés sur les routes. Lapins, faisans, biches ou même blaireaux, tous ces animaux ne seront pas morts pour rien. Regardez la vidéo pour découvrir son étrange menu de Noël.

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Son idée anti-gaspillage pour Noël

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Jim Alexander est un Britannique de 41 ans, qui depuis des mois ramasse des animaux morts au bord des routes. Il conserve au congélateur les morceaux de viande qu’il aura pris soin de préparer une fois rentré chez lui avec les carcasses. En tout, ce sont 50 animaux qu’il aurait trouvé morts et qu’il aurait réservé pour les repas de fête. Pour que ce soit comestible, il faut bien entendu que l’animal soit mort depuis peu et dans un état suffisamment bien conservé. Rappelons qu’en France, s’il s’agit de gros gibier, l’automobiliste l’ayant heurté, peut éventuellement le prendre avec lui, s’il a bien prévenu la gendarmerie ou la police au préalable.

 

Il ramasse le gibier mort tué par les automobiliste

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Jim a commencé à ramasser le gibier tué sur les routes pour des raisons écologique. « Je sais que les gens pensent que c’est bizarre, mais pour moi, ça a du sens. Je le fais parce que je ne supporte pas de voir le gaspillage. Donc, en ramenant la viande à la maison et en la mangeant, au moins je réduis le gaspillage. » Évidemment, ce mode d’alimentation laisse aussi la place au hasard. Il doit se nourrir de ce qu’il trouve. Cela veut dire par exemple, qu’il a dû s’habituer à manger du blaireau, qui selon lui, a un goût proche du porc. Par contre, le renard a un goût à part, vraiment particulier, « qui n’est pas vraiment bon ». Pour accompagner ses plats, il s’intéresse aussi aux plantes et aux légumes qui poussent en forêt. « Je ne vais au magasin à présent que pour les choses que je ne peux pas trouver dans la nature, comme le dentifrice ou le gel douche ». La cuisine de Jim ressemble à celle d’un boucher. Il prépare chaque morceau de viande différemment, en filets, en steaks, en rôtis et même en chair à saucisse.

 

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Une façon de se nourrir que tout le monde ne comprend pas

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Jim, qui a grandi dans une ferme en Tchécoslovaquie, a appris à vivre en communion avec la nature. « Nous étions des gens très ruraux. J’avais 5 ans quand j’ai tué mon premier lapin. J’ai ça dans le sang ». Maintenant, il partage son mode de vie avec sa compagne, Betina, qui a accepté sa façon de cuisiner mais qui redoute les réactions de sa famille à Noël, quand elle apprendra ce qu’elle a dans l’assiette. Jim a aussi déjà éveillé les soupçons de la police. C’est pour ça qu’il faut toujours prévenir les autorités, car si vous êtes pris avec du gibier dans la voiture, vous pouvez être accusé de braconnage.

gibier mort repas de noël

Crédits : Collect/PA Real Life

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