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2 mois de prison et 1800 € d’amende pour le téléchargement de 223 films sur eMule !

Publié par Claire JONNIER le 21 Fév 2019 à 10:03
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On ne cesse de le dire, le streaming c’est l’avenir. Et ce n’est certainement pas cette histoire qui va venir nous dire le contraire. Ceci dit, avec 223 téléchargements de films, il fallait bien que le couperet tombe. Mais il est tout de même un peu raide.

 

 

 

 

Un téléchargement légèrement abusif

Depuis plus d’un an, cet habitant de Villeneuve-d’Ascq est sans emploi à cause de son handicap. Alors évidemment, il craque parfois et s’offre un petit plaisir en s’achetant un DVD. Le souci, c’est qu’à la longue, ça commence à faire un peu cher. Du coup, le jeune homme se tourne vers Emule, la célèbre plateforme de téléchargement. Et à partir de là, c’est carrément la révolution.

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

 

 

 

À tel point que Vincent R. se met à télécharger comme un forcené, oubliant les règles de sécurité de base de tous les apprentis hacker qui se respectent. Et c’est presque sans surprise que la justice le convoque devant la 8e chambre correctionnelle de Lille.

 

 

 

telechargement-prison-amende

« On trouve 223 téléchargements, mais il n’a téléchargé volontairement que trente-six films »

 

Deux mois de prison pour du téléchargement

À la barre, le prévenu se défend en expliquant qu’il n’avait absolument pas dans l’idée de partager le contenu des téléchargements qui, par ailleurs, étaient majoritairement en anglais. De plus, il fait savoir au juge qu’il n’a pas bénéficié de la loi Hadopi visant à prévenir les utilisateurs avec des sanctions graduelles. Mais pour l’avocat de la partie civile c’est : « un fléau de masse qui a des conséquences économiques, mais aussi sur la créativité puisqu’une partie des recettes d’un film est réinvestie dans les projets. »

 

Quant au président, Jean-Marc Defossez :  « Si on est allé vous chercher, c’est parce que ça fait beaucoup. Surtout, vous utilisez un logiciel qui permet un partage immédiat. Ça augmente le préjudice.  » L’avocat de Vincent R. fait de son mieux pour défendre son client : « On trouve 223 téléchargements, mais il n’a téléchargé volontairement que trente-six films. Dès sa première audition, il a tout arrêté. » Mais finalement, il écope de 2 mois de prison avec sursis et 1800 € d’amende.

 

On conseille vivement à ce Monsieur de plutôt se prendre un abonnement Netflix ou  Amazon Prime… ça vaudra mieux !

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