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Suite à un choc toxique lié à l’utilisation d’un tampon, ce mannequin a accepté l’amputation en échange de sa vie

Publié par Nicolas F le 23 Déc 2017 à 8:33
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Lauren Wasser avait sa carrière toute tracée, elle était déjà un mannequin à succès, quand elle dû mettre fin à sa carrière. En 2012, elle a perdu une jambe à cause d’une toxine bactérienne qui a pénétré dans son sang, suite à l’utilisation d’un tampon. Elle parle aujourd’hui pour mettre en garde les femmes sur une éventuellement intoxication liée aux tampons.

 

Un syndrome rare mais inquétant

Le syndrome du choc toxique (SCT) n’est pas forcément lié à l’usage de tampons, mais la moitié des cas observés l’est. Il s’agit du staphylocoque doré qui en quelques semaines peut être responsable du choc toxique. Ainsi, il est conseillé aux femmes d’espacer l’usage de tampons et de choisir des tampons peu absorbants. Une fois que les toxines sont répandues dans le sang, tout le système se met à flancher et le SCT peut être mortel.

 

Elle pensait avoir la grippe

En 2012, comme toutes les personnes atteintes du SCT, Lauren a d’abord ressenti une fièvre importante et pensait être grippée. Elle venait d’acheter des tampons au petit magasin en bas de chez elle, et s’était allongée sur son lit, envoyant des SMS à ses amis pour sa fête d’anniversaire.  « J’avais les symptômes de la grippe, j’avais la nausée et ma tête faisait mal ». Elle est tout de même allée à sa fête d’anniversaire, mais ses amis ont trouvé qu’elle avait mauvaise mine et ils l’ont renvoyée chez elle. Elle n’avait qu’une envie, s’endormir. Elle avait prévenu sa maman qu’elle se sentait mal et qu’elle lui donnerait de ses nouvelles le lendemain.

 

Elle a fait une crise cardiaque

Puis, elle ne souvient de rien. Elle s’est endormie comme une masse. Quand elle s’est réveillée, son chien tournait en rond autour d’elle et la police frappait à la porte. Elle avait tellement dormi que sa mère s’est inquiétée et a appelé la police. Quand la police a ouvert la police, « ils m’ont trouvée couchée la tête vers le bas. Je faisais 42 de fièvre, mes reins m’avaient lâchée… j’avais fait une crise cardiaque ». Heureusement, à l’hôpital, un médecin spécialiste dans les infections a tout de suite compris ce qu’il se passait quand il a vu qu’elle avait mis un tampon. Elle a fait des tests et les résultats ont confirmé qu’elle avait le syndrome du choc toxique. « Ils ont prévenu ma mère et mon parrain qu’ils pouvaient commencer à préparer mon enterrement car il n’y avait aucune chance que je ressorte de là vivante ».

 

L’amputation lui a sauvé la vie

Elle a été plongée dans un coma artificiel, on lui a fait une transfusion sanguine complète, et ses fluides ont été pompées pour sortir les toxines. Pour lui sauver la vie, elle a entendu la conversation d’une infirmière qui prévoyait de l’amputer de la jambe. « Je ne faisais que pleurer, crier, je voulais voir ma maman. » Elle se souviendra toujours du moment où elle a signé les papiers pour autoriser l’amputation. « Il n’y a rien d’autre que l’on puisse faire dans cette situation, à part rester forte. » Ensuite, ils lui ont écrit « oui » sur une jambe et « non » sur l’autre, afin que le chirurgien ne se trompe pas. Sa mère lui a embrassé les jambes une dernière fois, puis elle est partie au bloc. Depuis, cinq ans se sont écoulés. Elle a appris à vivre avec sa prothèse (dorée) et a survécu à l’infection.

Images vidéo : Capture Instagram/theimpossiblemuse

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