Suicide de Christophe Dominici : une interview glaçante refait surface le lendemain de sa mort
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C’est une triste nouvelle que les fans de sport et plus particulièrement de rugby ont appris ce mardi 24 novembre. Le joueur emblématique du Stade Français, Christophe Dominici est décédé. Une enquête est en cours, mais les premiers éléments de cette dernière privilégient la thèse du suicide. Le rugbyman était d’ailleurs sous le coup de plusieurs accusations (voir détails ici).
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Un terrible drame
Il n’avait que 48 ans. Joueur de rugby emblématique, Christophe Dominici avait réussi de nombreux exploits. Alors qu’il avait commencé une carrière comme rugbyman, notamment grâce à son père qui était gardien de but, le jeune Toulousain s’était ensuite tourné vers le rugby à l’âge de 17 ans.
Et il faut dire qu’il a eu raison de suivre son instinct et cette nouvelle passion. En effet, Christophe Dominici n’a cessé d’enchaîner les succès. Sa carrière a commencé à s’envoler lorsqu’il signe un contrat avec le RC Toulon qui le repère. Il connaîtra ensuite sa première titularisation en équipe de France lors du tournoi des Cinq Nations en 1998.
L’année suivante, en 1999, Christophe Dominici réalisera ce qui deviendra le plus beau moment de sa carrière. En effet, lors d’un match contre la redoutable équipe des All Blacks, il réalise un essai digne des plus grands.
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Christophe Dominici victime de nombreux troubles
Mais Christophe Dominici était touché par des troubles mentaux assez lourds. En effet, dans sa biographie « Bleu à l’âme » sorti en mai 2007, il se confie sur le terrible drame qui l’a touché, la mort de sa soeur en 1986 dans un terrible accident de voiture.
Dans une interview sur le plateau de On n’est pas couché en la même année, il est revenu sur ce drame et a fait de glaçantes confidences, qui résonnent particulièrement aujourd’hui. » Je l’ai très mal vécu… je ne dormais plus et j’ai passé vingt-quatre jours sans dormir. Je devais continuer d’être performant au rugby mais je n’y arrivais plus trop. »
« J’ai quelque chose qui a pété dans ma tête quand on m’a emmené voir un spécialiste des troubles psychologiques des sportifs de haut niveau. J’étais à deux doigts de me jeter sous un bus car la douleur morale agissait physiquement sur moi ».
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