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« Mon frère me voue une haine infinie » : le frère de Yann Moix l’accuse de l’avoir martyrisé durant son enfance

Publié par Églantine le 27 Août 2019 à 11:30
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Lors de la sortie du livre « Orléans » de Yann Moix, son frère, Alexandre Moix, a dévoilé une lettre bouleversante où il l’accuse de l’avoir violenté et torturé lorsqu’ils étaient plus jeunes.

Polémiste connu pour sa participation en tant que chroniqueur dans l’émission « On n’est pas couché » , Yann Moix a sorti, en cette rentrée littéraire, un livre intitulé « Orléans » où il retrace sa vie d’enfant maltraité. Cependant dans une lettre poignante pour le Parisien, son frère, Alexandre Moix, de quatre ans son cadet, déclare avoir été torturé et violenté par l’écrivain durant vingt ans.

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Yann Moix, le bourreau de son petit frère

« Je n’ai pas de frère » tels sont les mots coup de poing d’Alexandre Moix à l’encontre de son grand frère. Durant plusieurs années, le journaliste a subi les multiples sévices de Yann Moix comme une tentative de défenestration, de noyade « dans la cuvette des toilettes » , des étranglements, des passages à tabac  ou encore des destructions de ses jouets. Dans cette lettre, il raconte avoir appris que son frère lui « vouait une haine infinie » par un de ses amis : « Ma naissance, 4 ans après la sienne, aura donc été son chaos. La fin de son monde. Je serais venu sur Terre uniquement pour achever son règne. » Pour Alexandre Moix , son frère est un « serial killer qui guette sa proie et la dépèce. »

À 46 ans, Alexandre Moix se souvient de moments d’humiliations et de sévices de la part de Yann Moix : « Je me souviens comme si c’était hier de ce jour, où, m’attrapant violemment la main, il me la coinça de toutes ses forces entre les persiennes métalliques de notre chambre et les referma sur mes phalanges. La douleur fut si intense que j’en tombais dans les pommes. Le lendemain, j’avais perdu tous les ongles. J’avais 10 ans. (…) Adolescent, il me pourchassa, pour ne pas avoir voulu lui obéir dans toute la maison avec un énorme couteau de cuisine en hurlant – prêt à me tuer – qu’il allait me « saigner comme un goret ».

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« Son objectif était de m’éliminer »

Lorsqu’il est devenu écrivain, Alexandre Moix a été confronté aux menaces de Yann Moix à plusieurs reprises : « Je vais t’envoyer des mecs chez toi qui te feront faire passer l’envie d’utiliser mon nom, pt’it con ! Il n’y a qu’un Moix sur Terre ! Et il n’y aura qu’un Moix dans la littérature ! Il n’y aura qu’un Moix dans le cinéma ! Moix, c’est MOI !«  Son objectif, selon lui, était « d’obtenir le Prix Goncourt et m’annihiler. Me nier, m’éliminer, me rayer de la carte. Par tous les moyens. Physiquement ou moralement. »

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