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Isabelle Morini-Bosc : elle avoue avoir été victime de viol et soutient Polanski

Publié par Claire JONNIER le 04 Mar 2020 à 11:40
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Une chose est sûre, c’est que l’on se souviendra de cette 45e cérémonie des Césars ! Car au centre de toutes les agitations, le débat autour de la victoire de Roman Polanski pour son film « J’accuse. » Et justement, prise à partie, Isabelle Morini-Bosc ne peut s’empêcher de louer le film tout en avouant avoir été victime de viol. Des révélations absolument incroyables à découvrir en vidéo :

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Isabelle Morini-Bosc : victime de viol

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En sortant de cette 45e cérémonie des Césars, Isabelle Morini-Bosc se dit « ravie » par le choix du jury. En effet, aux journalistes du Quotidien, elle ne cache pas son admiration pour Roman Polanski ainsi que pour son film. Mais immédiatement, les manifestantes lui hurlent qu’elle est une « traîtresse. »

Et c’est à ce moment-là que la chroniqueuse de TPMP balance tout ! « J’ai été attouchée pendant 5 ans, j’ai été violée 3 fois, donc j’ai parfaitement le droit de dire que j’aime le film J’accuse. L’antisémitisme est largement un problème aussi important que le reste. Alors, J’accuse, j’adore ce film. »

>> À lire aussi : César 2020 : Adèle Haenel quitte la cérémonie en hurlant après le César de la meilleure réalisation attribué à Roman Polanski

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L’étonnement de Cyril Hanouna

Face aux troublantes révélations d’Isabelle Morini-Bosc, Cyril Hanouna l’interroge dans TPMP. « Quand je sors des César, je tombe sur une jeune femme qui me dit qu’on aura la peau de Polanski. Je lui réponds que j’ai adoré le film. Après, quelqu’un crie derrière : ‘crève sal*pe !’ et ‘tu mérites d’être violée !’ C’est là que je reviens et je dis : ‘j’ai été attouchée pendant 5 ans et violée 3 fois, donc je pense avoir gagné le droit de dire que j’aime ce film ! »

Et elle continue en expliquant n’avoir jamais eu l’intention de livrer ces informations aux journalistes présents ce soir-là. « Si j’avais vu qu’il y avait Quotidien, je n’en aurais pas parlé. Si j’avais vu qu’il y avait Quotidien, j’aurais dit ‘Vous ne connaissez pas mon passé, donc ne dites rien.' » Enfin, elle conclut en taclant les féministes et leurs réactions disproportionnées.« J’ai été très peinée par ce qu’il s’est passé. Pour moi, cette hystérie collective, ce n’est pas du tout de la démocratie. Quand j’entends qu’il ne faut pas féliciter le film de Polanski sinon c’est du fascisme, ce n’est pas ça la démocratie ! ».