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Thierry Beccaro : victime de maltraitance dans l’enfance, l’animateur se confie

Publié par Claire JONNIER le 09 Mai 2019 à 14:28
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Aujourd’hui, nous connaissons Thierry Beccaro comme dans le présentateur phare de l’émission Motus mais également, comme ambassadeur de l’Unicef. Un combat qui lui tient particulièrement à cœur puisque durant son enfance, il a été victime de maltraitance. Et lors d’une interview, il revient sur son passé dans une confession bouleversante.

 

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Une confession bouleversante

Aujourd’hui âgé de 62 ans, Thierry Beccaro peine encore à tourner la page d’un passé douloureux. «Cette espèce de méfiance, je donne difficilement mon amitié. Avec tout ce que j’ai vécu et tout ce que je raconte, je suis toujours un petit peu méfiant.» D’ailleurs, il ose à peine en parler et se confie dans son livre « je suis né à 17 ans » publié aux éditions Plon.

C’est ainsi que derrière le visage connu d’un des plus célèbres animateurs de la télévision, on découvre des sévices corporels mais également psychologiques vécus pendant l’enfance. « Mon père va tomber dans l’alcool. Et, à partir de là, la vie bascule. La mienne. Celle de ma mère aussi, puisque évidemment, mon père a un alcool triste et agressif. (…) Quand il rentre le soir, un soir sur deux, un soir sur trois, la moindre petite faute est prétexte à une rafale de coups qui s’abattent sur moi sans que j’en comprenne la raison. »

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Thierry Beccaro : un terrible secret

Dévasté pendant de nombreuses années, l’animateur a eu énormément de mal à faire face à une vie quotidienne « normale ». « C’est la peur de prendre l’avion. C’est la peur d’aller sur un terrain inconnu. C’est la peur de faire Fort Boyard pendant près de 20 ans et de trouver chaque année une excuse pour ne pas le faire. »

D’ailleurs, il ressent encore énormément de culpabilité vis-à-vis de ses parents : « un enfant, ça protège ses parents. (…) Même s’il est battu.» Il fera d’ailleurs référence à une scène d’une violence inouïe où un soir, en rentrant de l’école, il « voit [son] père avec un fusil qui tient [sa] mère en joue.» Traumatisé par toutes ces scènes de violence, il réussira à surmonter sa douleur grâce à un traitement médical et une psychothérapie qui lui ont permis aujourd’hui de se battre pour les enfants victimes de maltraitances en étant à la tête de l’Unicef.

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