Alerte ! Le sperme des Suisses serait de mauvaise qualité
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D’après une étude réalisée en Suisse, le sperme de ses habitants serait de mauvaise qualité. Ce constat pourrait avoir de lourdes conséquences sur les couples habitants dans le pays.
Pour la première fois à l’échelle nationale, une étude transversale a été réalisée pour déterminer la qualité du sperme chez les jeunes hommes suisses. Des chercheurs de l’Université de Genève en sont à l’origine. Serge Nef, chercheur à l’UNIGE explique l’objectif de ces observations : » Le but était tout d’abord d’évaluer, en Suisse, la qualité spermatique et la santé reproductive des jeunes hommes. Mais également d’évaluer si cette qualité du sperme était dépendante de l’environnement ou des zones géographiques » .
2 523 hommes suisses de 18 à 22 ans ont donc participé aux recherches. Au total, seulement 43 % d’entre eux ne souffrent d’aucune anomalie, ce qui veut dire qu’une majorité de ces hommes ont une qualité spermatique sous-optimale. Ils ne sont donc que 38 % à avoir des paramètres supérieurs aux normes établies par l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS.
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Le sperme déjà étudié à l’échelle mondiale
Cette étude fait suite aux multiples autres études qui permettaient déjà de constater une diminution de la qualité du sperme au niveau mondial. Elle avoisinerait les 50 % de perte de qualité ou de concentration de spermatozoïdes. Cependant, cette diminution est très hétérogène d’un pays à l’autre. Il est donc difficile de savoir si la zone géographique joue un rôle.
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La conclusion de cette étude suisse
Pour pouvoir évaluer la qualité du sperme, il faut passer un spermogramme. Cette analyse permet de connaître la concentration, la mobilité et la morphologie des spermatozoïdes. Lors de cette étude, on constate que plus de 50 % des participants ont des problèmes liés à ces trois paramètres. De plus, les recherches ont permis de trouver un lien entre la faible qualité spermatique et l’augmentation des cancers des testicules. Il faut savoir que le pays possède le plus haut taux de ce cancer : 10 personnes sur 100 000 sont concernées.
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Des conséquences inquiétantes pour les couples suisses
Serge Nef explique que ces résultats sont très inquiétants. D’après les observations, comme le sperme est suboptimal voire médiocre, cela peut affecter la fertilité des hommes. Serge Nef fait alors un lien avec une étude concernant les femmes : » On sait qu’au cours des dernières, années on a une augmentation de l’âge auquel les femmes ont leur premier enfant, en sachant qu’au-delà de 35 ans, la fertilité chez les femmes diminue rapidement. La conséquence, c’ est qu’on risque de faire face à l’augmentation des couples infertiles en Suisse » .
