Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Santé

Covid-19 : les prévisions inquiétantes pour les 4-5 prochaines années

Publié par Quentin VIALLE le 23 Oct 2020 à 5:33
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Selon une étude scientifique menée par l’Institut Gustave Roussy, l’épidémie de Covid-19 pourrait être à l’origine d’une surmortalité chez les personnes atteintes d’un cancer au cours des 5 prochaines années. Le Tribunal Du Net vous dit tout !

Des inquiétudes concernant les personnes atteintes d’un cancer

La crise sanitaire liée au Covid-19 inquiète de plus en plus. Nombreux sont ceux qui redoutent une mortalité plus élevée que la moyenne pour certaines pathologies, notamment les cancers. L’Institut Gustave Roissy a mis en place un modèle mathématique de simulation et a présenté ses travaux au congrès virtuel de L’European Society for Medical Oncology 2020. Le résultat est plutôt alarmant. En effet, le retard de diagnostic de certains patients et de traitement pour d’autres pourrait se traduire par une surmortalité par cancer. Une augmentation qui pourrait être entre 2 et 5% pour les 5 prochaines années. Soit 4.000 à 8.000 morts en plus d’ici 2025 sur notre territoire. « Ce sur-risque pourrait augmenter en cas de deuxième vague« , explique l’Institut scientifique dans un communiqué.

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

A lire aussi >>> Coronavirus : ce département de France où la mortalité explose

Cancer : Ne pas déclarer sa prise en charge

Le risque de surmortalité chez les patients atteints de cancer est donc bel et bien avéré. « Aujourd’hui, non seulement la pandémie reprend, mais nous n’avons pas récupéré le flux historique de nos patients. Cela signifie que non seulement nos patients diagnostiqués ne sont pas tous revenus pour démarrer ou continuer leurs traitements. Mais nous n’avons pas non plus accueillis les patients qui auraient dû être diagnostiqués depuis« , a expliqué Aurélie Bardet, statisticienne en charge de l’étude. Ces retard pourraient être la cause de changements majeurs de pronostics pour les cancers avancés.

Pour maximiser les chances de contrer ce phénomène, l’Institut Gustave Roussy donne une recommandation importante. En effet, elle conseille de ne pas déclarer sa prise en charge, que ce soit pour un dépistage ou en termes de traitement.

Abonnez vous à la Newsletter TDN

A lire aussi >>> Venin d’abeille : traitement efficace contre le cancer du sein ?