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Des morts, suite à la prise de chloroquine, commencent à surgir (VIDEO)

Publié par Salomee le 30 Mar 2020 à 21:33
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Alors que le Professeur Didier Raout ventait les bienfaits de l’hydroxychloroquine pour traiter le covid-19, certains patients traités avec cette molécule sont morts. En cause: les effets secondaires du médicament, bien connus par les spécialistes, et une recrudescence dangereuse de l’auto-médicalisation. Retour sur ce remède ayant provoqué l’excitation ! Découvrez la vidéo ci-dessous:

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Des cas de patients infectés morts suite à la prise de chloroquine

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Pour traiter le covid-19, le Professeur Raoult prônait l’efficacité de l’hydroxychloroquine et de la chloroquine. Mais cette molécule n’est pas inoffensive. En effet, elle trouble le rythme cardiaque et peut provoquer des arrêts cardiaques. 

C’est le pharmacien d’un grand CHU français, correspondant du Centre de pharmacovigilance de sa région, qui a lancé l’alerte sur les méfaits de ce traitement, rapporte Le Point: « des cas de patients Covid-19 positifs [c’est-à-dire dont l’infection a été validée par un test] présentent, sous hydroxychloroquine associée ou non à l’azithromycine [un antibiotique], des troubles du rythme ou de la conduction cardiaque, des arrêts cardiaques dans d’autres centres hospitaliers français. » . 

Après le témoignage de ce pharmacien, l’Agence Régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine rapporte que des « cas de toxicité cardiaque ont été signalés dans la région à la suite de prises en automédication de Plaquenil [hydroxychloroquine] face à des symptômes évocateurs de Covid-19, ayant parfois nécessité une hospitalisation en réanimation. » .

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Dans son communiqué, l’agence rappelle que « l’hydroxychloroquine est indiquée aux personnes souffrant de lupus, de polyarthrite rhumatoïde ou encore, à titre préventif, pour les allergies au soleil (lucite), sur prescription médicale obligatoire uniquement«  car cette molécule « peut provoquer des troubles du rythme cardiaque graves pouvant être fatals » . 

L’auto-médicalisation est en cause

En effet, cet anti-paludéen, commercialisé en France depuis 1940, est connu pour ses effets secondaires cardiaques. Mais pas seulement, des effets ophtalmologiques, neuropsychiatriques, gastro-intestinaux, hépatobiliaires, hémotologiques et dermatologiques peuvent être observés et être dangereux pour les patients.

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Depuis l’annonce de ses bienfaits par le Professeur Raoult, plusieurs personnes ressentant des symptômes de la maladie, mais non testées positives, se sont jetées, les yeux fermés, sur ce médicament controversé. Une terrible erreur.

Disponible seulement sur ordonnance, les dérives d’utilisation de ce médicament existent et sont particulièrement dangereuses. En effet, de nombreux patients harcèlent leurs médecins généralistes pour avoir une prescription. Certains docteurs contaminés utilisent également ce médicament pour se soigner.

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Il y a un mois, les centre de pharmocovigilance avaient déjà observé une « recrudescence des commandes de spécialités à base de chloroquine et d’hydroxychloroquine sur le territoire national » . Ils tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme. En effet, ce produit ne doit pas être utilisé n’importe comment. C’est pourquoi ils préconisent aux médecins d’utiliser ce traitement dans un cadre strictement protocolaire. De plus, ils les conseillent de procéder à un électrocardiogramme avant le traitement, puis 3 – 4 heures après pour ensuite réitérer deux fois par semaine. 

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Dans ce contexte angoissant, il est tentant de se jeter sur les rares médicaments relevant des effets positifs. Mais la prudence doit être le maître mot. Il est irréfléchi et périlleux de s’auto-médicalisé à l’image d’un couple d’Américain de l’Arizona. Ces deux individus n’étaient pas malades mais ont décidé d’utiliser la chloroquine par prévention. Résultat: l’homme est mort, alors même qu’il n’était pas atteint du covid-19.

Même en temps normal, les traitements médicalisés sont prescrits pour résoudre des problématiques précises et sont suivis par des professionnels. L’auto-médicalisation est particulièrement dangereuse. Gardez votre sang froid, les médecins et spécialistes travaillent jours et nuits pour assurer votre sécurité.

Source: Le Point. 

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