Une étude nous montre que rester plus de deux heures par jour sur Facebook peut nuire à la santé mentale !
Une étude canadienne a permis de constater que les adolescents restant plus de deux heures par jour sur Facebook sont sujets à des fragilités psychologiques plus profondes.
Nourrissant leur mal-être, faisant tomber les difficultés de communication IRL (in real life : dans la vraie vie), les réseaux sociaux nous laissent peu de place pour nous-mêmes ainsi que notre cercle privé. Cette exposition permanente provoquent des comparaisons, poussant les adolescents, déjà émotionnellement plus fragiles que les adultes, à avoir des pensées négatives : repli sur soi-même, pensées suicidaires… Est-ce le chat qui se mord la queue ?
Toutefois, « la simple utilisation des réseaux sociaux ne peut pas expliquer totalement la survenue de problèmes psychologiques », reconnaît le Dr Hugues Sampasa-Kanyinga, qui a dirigé l’étude, interrogé par le site EurekAlert !. Il paraît évident que le comportement déviant de certains ados ne vient pas uniquement des réseaux sociaux. Ne diabolisons pas ceux-ci !
Selon le Dr Wiederhold, de l’Interactive Media Institute de San Diego en Californie, une cellule psychologique ainsi que de la prévention paraissent essentiels : « Les réseaux sociaux peuvent être un problème pour certains et aussi une solution. Comme les adolescents sont sur ces sites, c’est l’endroit idéal pour ceux qui sont responsables de la santé publique pour atteindre et toucher cette population vulnérable. »
L’entourage est la clef pour s’en sortir, soyez vigilant.