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« Quand je suis arrivé, mon fils commençait à suffoquer » , les propos glaçants père du petit garçon décédé d’une forme proche de la maladie de Kawasaki

Publié par Romane TARDY le 18 Mai 2020 à 12:15
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Le 8 mai, un petit garçon de 9 ans est mort à l’hôpital La Timone de Marseille. Il a été en contact avec le coronavirus et présentait des symptômes proches de la maladie de Kawasaki. Ses parents veulent porter plainte contre l’hôpital. Découvrez ce témoignage poignant dans la vidéo ci-dessous : 

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Un enfant mort de symptômes proches de la maladie de Kawasaki, son père témoigne

C’est le premier cas en France. Un enfant est mort suite à un contact avec le coronavirus et le développement de symptômes proches de la maladie de Kawasaki. Il n’avait aucun antécédent médical. « Tout a commencé trois ou quatre jours avant sa mort. Il avait une forte fièvre, il ne mangeait pratiquement pas et vomissait beaucoup. Il avait aussi une forte diarrhée et des boutons rouges étaient apparus sur tout son corps » , témoigne le père de la victime au micro de BFM TV. Les parents emmènent alors leur fils de 9 ans aux urgences pédiatriques.

Les médecins lui diagnostiquent dans un premier temps des symptômes similaires à la scarlatine : l’enfant retourne alors chez lui avec la prescription d’antibiotiques. Subitement, une fois rentré, l’état du petit se dégrade. « Nous sommes rentrés à la maison et ma femme a voulu lui faire couler un bain. Le petit a commencé à avoir la tête qui partait en arrière et les yeux qui tournaient. Il est devenu inconscient. Quand je suis arrivé, mon fils commençait à suffoquer » , raconte le père. Il a alors contacté le SAMU et les pompiers. L’enfant est alors admis au service de réanimation pédiatrique de la Timone à Marseille. Les urgentistes découvrent que l’enfant développe des symptômes de la maladie de Kawasaki et qu’il a été en contact avec le coronavirus. Une semaine après son admission, l’enfant décède à l’hôpital.

Un drame qui aurait pu être évité

« Le médecin m’a expliqué que le décès était dû à une période où son cerveau n’a pas été oxygéné » , témoigne le père. Si l’enfant n’avait pas été renvoyé chez lui, pour lui, son fils aurait pu être sauvé. « Sa mort aurait peut-être pu être évitée s’il était resté à l’hôpital la première fois » . Les parents vont alors porter plainte contre l’hôpital.

Source : BFM TV

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