Alerte : un rapport tire la sonnette d’alarme sur le danger des sondes gynécologiques !
Un rapport de la Société Française d’hygiène hospitalière dévoilé par Le Parisien fait très peur. Une urgence pour les associations : le niveau de désinfection du matériel échographique (sondes gynécologiques) serait trop bas.
Un rapport qui fait peur : les sondes gynécologiques sont sales
Plusieurs femmes se sont tournées vers des associations : papillomavirus, infections … Elles sont persuadées d’avoir été contaminées suite à une simple visite gynécologique. Et ceci est le véritable reflet d’un problème de santé publique.
4 millions d’actes médicaux par an en France. Et pourtant … Entre deux patientes, le rapport explique que les sondes ne sont pas suffisamment désinfectées. Pour faire simple, il devrait y avoir une DNI : Désinfection de Niveau Intermédiaire. Et savez-vous pourquoi la DNI n’est pas appliquée ? Tout simplement parce que la réglementation française ne l’impose pas !
Attention au choc, Mesdames : une seule DNI est obligatoire par jour. Le reste du temps, entre deux patientes, les gynécologues utilisent simplement un préservatif puis nettoient à l’aide d’une lingette. Une lingette.
Les sondes gynécologiques et l’hygiène : 20 ans de retard
Selon Pierre Parnaix, président de la Société Française d’Hygiène Hospitalière (SF2H) « Notre système est une incohérence mondiale. Nous avons 20 ans de retard ».
Le 82 pages du rapport missionné en avril 2017 font peur. La question étant de savoir si oui ou non, un risque de contamination est possible. « Cela se pose notamment pour le papillomavirus. Aujourd’hui, il n’y a pas de lien avéré entre soins et contamination. Mais si un jour une corrélation est faite et que nous n’avons pas le bon niveau de sécurité, nous serons dans le scandale sanitaire. Le risque est bas, mais nous devons être à 0″
Alain-Michel Ceretti, militant d’une meilleure décontamination explique qu’« il ne s’agit pas de basculer à la désinfection systématique, mais bien d’y rebasculer, car celle-ci était obligatoire avant 2007 ! Et puis, il y a eu des compromis qui sont en fait des compromissions pour les patientes. Comment accepter qu’un coup de lingette soit la norme ? C’est tout bonnement inacceptable ».
Nous sommes tous bien d’accord.