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Confinement : certaines boutiques sont en train de rouvrir leurs portes…

Publié par Manon CAPELLE le 07 Avr 2020 à 11:03
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Désormais, les chocolateries font partie des commerces de première nécessité selon le gouvernement. Ainsi, les boutiques sont contraintes d’ouvrir leurs portes sous peine de n’avoir aucune aide de l’État. 

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Les chocolateries doivent rouvrir

Au même titre que les grandes surfaces ou les boulangeries, les chocolateries sont considérés comme un commerce de première nécessité par le gouvernement. De nombreuses boutiques avaient pourtant fermé leurs portes à l’annonce de la fermeture des commerces dits non-indispensables à la vie des citoyens, dont les chocolateries.

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Mais à la veille de Pâques, les chocolateries viennent d’être incluses dans les commerces de première nécessité. Ce choix du gouvernement étonne et inquiète. Les chocolatiers le savent, leurs produits sont loin d’être une première nécessité. 

« On est accablés de critiques par certains imbéciles, alors que l’on ne voulait pas ouvrir. On est les premiers à admettre que l’on ne vend pas de l’alimentation vitale » souligne Pierre-Yves Hénaff, patron de C. Chocolat.

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Les chocolatiers qui ne rouvrent pas ne toucheront pas d’indemnités de la part de l’État

En effet, ce chocolatier ne voulait pas rouvrir. Mais, il n’a pas eu le choix. C’est bien l’État qui les a forcés à rouvrir leurs portes. « Dans le premier arrêté du 14 mars, on n’était pas inclus dans les commerces dits indispensables, mais on a été réintégrés ensuite. Puis est venue l’information selon laquelle les commerces qui restaient fermés alors qu’ils doivent être ouverts ne percevraient pas d’indemnités liées à la perte d’exploitation et ne seraient peut-être pas éligibles au chômage partiel » explique Jean-Guillaume Kermarec, un autre chocolatier.

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Les deux chocolatiers n’ont eu d’autre choix que de se plier aux règles du gouvernement, face à cette menace latente. Ils témoignent : « Le contexte est suffisamment difficile, on n’allait pas tirer la couverture à soi. Mais si l’on ouvre, c’est juste dans l’espoir de pouvoir payer les salariées, pas pour remplir le tiroir-caisse. Car, de ce côté-là, on est mal barrés. »

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