Il voulait aller dire adieu à son père mourant mais il n’a pas pu : la gendarmerie prend la parole sur ce quiproquo dramatique
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C’est une histoire que nous avons relatée sur le Tribunal du Net. Celle de Patrice Dupas qui a été contraint de faire demi-tour après 300 km de route pour dire adieu à son père. En cause ? La gendarmerie ne l’a pas laissé passer en raison du confinement. Découvrez son témoignage dans la vidéo ci-dessous :
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Une amende pour non-respect du confinement qui passe mal
C’est une histoire touchante qui a fait le tour d’Internet. Patrice Dupas, un habitant de Loir-et-Cher a pris la route sans hésiter pour se rendre à l’Île de Ré. Il souhaitait juste dire adieu à son père mourant qui décède quelques jours plus tard, mais sans succès. Malgré son attestation dérogatoire de déplacement dûment remplie et l’autorisation de la police, la gendarmerie située sur le pont à l’entrée de l’Île de Ré lui a sommé de faire demi-tour après l’avoir verbalisé d’un montant de 135€.
Jeudi, la porte-parole de la Gendarmerie nationale a indiqué que les gendarmes n’ont « pas perçu le degré d’urgence » du déplacement de Patrice Dupas. Elle ajoute : « Il y a eu une véritable incompréhension. C’est malheureux. Nous le regrettons et nous comprenons sa peine », relate le Huffington Post.
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Confinement et gendarmerie
Par ailleurs, la porte-parole a tenu à préciser que les gendarmes ont reçu des consignes très strictes lors du week-end de Pâques. Le but est de faire respecter le confinement, puisque depuis le 17 mars, 120 000 contrôles ont été réalisés uniquement en Charente-Maritime dont 7000 rien que le premier week-end des vacances.
Après cette injustice, Patrice Dupas n’a pas hésité une seconde avant de saisir l’Inspection générale de la Gendarmerie Nationale. Cette dernière a déjà annulé sa contravention et va essayer de comprendre les faits exacts. Sur LCI, la victime s’insurge : « On m’a empêché de le revoir. C’est anormal. Ce gendarme était quelqu’un de borné ».
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