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« Flic suicidé, à moitié pardonné » : après les chants des Gilets jaunes, des commissariats tagués

Publié par Maxime le 23 Avr 2019 à 18:00
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Les téléspectateurs ont regardé la séquence, écoeurés, éberlués par la bêtise et l’ignorance de ces Gilets jaunes. En marge de l’acte 23 de mobilisation, plusieurs militants se sont regroupés sur la place de la République à Paris. La situation s’est rapidement tendue et les forces de l’ordre ont dû intervenir pour protéger les vitrines d’un magasin Go Sport, sur le point d’être envahi par les casseurs. Au surlendemain du suicide d’une policière, qui porte à 28 le nombre de policiers qui se sont donnés la mort depuis le 1er janvier, des Gilets jaunes ont cherché à provoquer les forces de l’ordre avec un refrain particulièrement honteux. « Suicidez-vous ! Suicidez-vous ! » Des images choquantes.

>>>À lire aussi : « Suicidez-vous ! » Des Gilets jaunes demandent la mort des policiers lors de l’acte 23

Après les provocations des Gilets jaunes, des tags sur les commissariats

Après ces séquences écoeurantes, ces provocations honteuses sont encore allées un peu plus loin ce week-end. Le commissariat de Landivisiau, une petite commune de 9000 habitants dans le Finistère, a été recouvert de tags appelant les policiers au suicide. Dans les messages inscrits sur la façade du bâtiment, on pouvait notamment lire « Flic suicidé, à moitié pardonné » , « Suicidez-vous » et l’acronyme « ACAB » (« all cops are bastards » , « tous les flics sont des bâtards » en français). La classe politique s’indigne après ces scandaleuses provocations.

>>>À lire aussi : En Australie, un parti d’extrême-droite se renomme « Gilets jaunes »

Commissariat

Christophe Castaner condamne fermement la dégradation des commissariats

La maire de Landivisiau, Laurence Claisse, a fait part de sa colère pour France Bleu après la découverte de ce tag écoeurant. « Ce sont des insultes, des menaces, et c’est un non-respect de ces hommes qui se battent pour nous et nous protègent. C’est inadmissible de dire aux gendarmes qu’ils doivent se suicider ! Quand j’étais là-bas, tout le monde était horrifié de voir ce qu’il y avait d’écrit. C’est même pas humain de marquer cela… » Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a réagi via Twitter à cet acte ignoble. « Ces faits sont d’une extrême gravité. Les banaliser, ce serait donner raison à leurs auteurs qui doivent être identifiés et livrés à la Justice. J’y veillerai. Indéfectible soutien à nos policiers et gendarmes à qui nous devons -tous- respect et gratitude. »

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