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Vous faites souvent des cauchemars en cette période de confinement ? Voici pourquoi

Publié par Salomee le 16 Avr 2020 à 15:02
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Depuis le début du confinement, nombre de personnes subissent des nuits cauchemardesques. En effet, les rêves sont parfois le réceptacle et l’exutoire de nos angoisses enfouies. Et en ce moment, la période est loin d’être détendante ! Cette pandémie fait trotter dans nos têtes des idées noires, du stress et peut aller jusqu’à nous traumatiser la nuit ! Des spécialistes ont donné des explications sur ces cauchemars récurrents en période de confinement, au média Vice. Retour sur ces réponses !

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Les cauchemars en augmentation pendant la pandémie

Le psychologue Francisco López explique que le sommeil « compense ou reflète notre psyché tout au long de la journée » et les rêves imagent souvent les événements marquants de celle-ci. Il rajoute que « pendant une pandémie, nous pouvons rêver des différentes peurs que notre subconscient s’emploie à réprimer pendant la journée. »

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Juan Antonio Membrive, un autre psychologue clinicien, s’est penché sur cette accentuation des cauchemars pendant le confinement et il émet plusieurs hypothèses pour les expliquer.

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Pour lui, les rêves se multiplient car les expériences significatives se font rares durant une journée d’isolement : « pendant le confinement, nous vivons moins d’expériences, il est donc facile pour nos rêves de se démarquer. » .

De plus, la situation de sur-place dont une grande partie des français fait l’expérience provoque des humeurs parfois négatives: « une humeur dysphorique et une faible stimulation sont deux conditions qui augmentent votre concentration – concentration sur vous-même et vos propres réactions psychologiques. Nous savons donc qu’une humeur altérée peut nous amener à faire plus de rêves et, surtout, des rêves avec une plus grande charge émotionnelle. Parmi eux, les cauchemars. » . 

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Pour lui, si « le contenu de nos rêves fait généralement référence à des aspects liés à la survie, comme les menaces à notre intégrité et à notre santé, ou à d’autres thèmes connexes comme l’agression » , c’est dû au climat angoissant lié à la pandémie de covid-19. 

Des solutions pour rêver de petits papillons ou de vacances paradisiaques !

Selon Juan Antonio Membrive, la technique du rêve lucide permet de « traiter les cauchemars chroniques, avec de bons résultats dans certains cas » . Pour cela, il faut répéter « le rêve problématique dans notre imagination alors que nous sommes éveillés, mais en imaginant une fin différente ou en essayant de nous détendre, comme un comportement alternatif à la nature anxiogène et menaçante du rêve » . 

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De plus, pour éviter les cauchemars propres à la quarantaine, le neurophysiologiste et spécialiste en médecine du sommeil de Barcelone, Javier Albares, explique qu’il est nécessaire de respecter les trois facteurs indispensables à notre horloge interne qui sont « la lumière et l’obscurité, la nourriture et l’activité physique. Trois facteurs qui sont très faciles à perdre en quarantaine » selon ses dires. Les relations sociales sont également propices à équilibrer cette horloge interne.

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Ses conseils : « ouvrir les rideaux ou les stores » pour indiquer « à notre corps qu’il fait jour ». En effet, « plus tôt vous aurez de la lumière, plus tôt vous serez fatigué. Il en va de même pour l’obscurité : deux ou trois heures avant de dormir, il faut faire comprendre à notre corps que c’est la nuit afin de sécréter l’hormone du sommeil, la mélatonine » . 

Pour résumé, il est conseillé de garder une routine rythmée !

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Source: Vice. 

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