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Mesdames, vous travaillez désormais gratuitement jusqu’à la fin de l’année !

Publié par Manon CAPELLE le 06 Nov 2019 à 14:00
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Depuis hier, 5 novembre à 16h47, les femmes travaillent gratuitement. Ce constat est dû aux inégalités salariales. Les femmes gagnent en moyenne 15,4% de moins que les hommes.

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Une inégalité de salaires entre hommes et femme persiste

Depuis ce 5 novembre, les femmes travaillent désormais pour rien ! À l’origine de cette dénonciation, Rebecca Amsellem. Doctoresse en économie et créatrice de la newsletter Les Glorieuses, elle dénonce les inégalités salariales à travers ce constat irréfutable. Les femmes ont bel et bien un salaire inférieur de 15,4% contre leurs homologues masculins.

Résultat d’un calcul réajusté chaque année, la date du 5 novembre n’est pas prise au hasard. En 2017, les chiffres d’Eurostat nous démontrent que l’écart salarial entre hommes et femmes est élevé.

En France comme en Europe, les femmes continuent de gagner moins que les hommes malgré les indignations, année après année.

Dans un édito dénonciateur, Rebecca Amsellem veut dénoncer et réduire cet écart et cette inégalité. Ainsi, elle soumet au gouvernement trois mesures : une transparence salariale au sein des entreprises, un congé paternité équivalent au congé maternité et un certificat d’égalité salarial.  Pour donner de la voix à ces requêtes, une pétition a été lancée.

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L’inégalité salariale est aussi présente entre les femmes blanches et les femmes racisées

« Les femmes racisées gagnent beaucoup moins que les femmes blanches. Donc si nous souhaitons parler d’égalité salariale, il va aussi falloir ramener sur le tapis le cas des femmes racisées. » a dénoncé Octivia Spencer l’année dernière.

Encore très peu abordée dans la sphère publique, cette inégalité de salaires entre femmes blanches et femmes racisées existe bel et bien.

Carmen Diop s’est confiée à l’équipe des Glorieuses et elle admet : « Le salaire, c’est juste un révélateur d’un épiphénomène. Ce n’est pas seulement le monde du travail. Tous les jours, je lutte. C’est partout, c’est tout le temps. »

Sociologue de profession, Carmen a vu cette inégalité salariale supplémentaire s’inscrire dans les carrières professionnelles des femmes racisées. Ainsi, les femmes discriminées privilégient de plus en plus l’indépendance.

Ces femmes créent leurs propres entreprises afin de ne pas subir de discrimination de la part du système patriarcal, mais également matriarcal. Car oui, Carmen dénonce une discrimination faite par les femmes entre elles.

Ainsi, après les mouvements #7Novembre16H34 (2016), #3Novembre11H44 (2017) et #6Novembre15H35 (2018) initié par Rebecca Amsellem, espérons que, grâce au mouvement #5Novembre16H47, les choses bougent enfin pour les femmes et entre les femmes pour une égalité salariale.

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