Un homme condamné pour violences envers les femmes provoque ouvertement les manifestants pendant la manifestation… contre les violences faites aux femmes
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À Saint-Nazaire, la manifestation de #NousToutes a connu quelques affrontements, samedi dernier, notamment avec le patron d’un bar de la ville, connu et condamné pour des violences faites aux femmes. L’homme s’est rendu devant le cortège de manifestants, semant alors confusion et colère dans la foule, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.
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Condamné pour violences faites aux femmes, il provoque les manifestants
Alors que 500 personnes se sont regroupées au centre ville de Saint-Nazaire, samedi dernier, pour dénoncer les 138 féminicides depuis le 1er janvier 2019, la manifestation organisée par #NousToutes a été le témoin d’une confrontation entre le patron d’un bar de la ville, condamné pour violences faites aux femmes, et les manifestants. Alors que le cortège « traversait la zone commerciale du Ruban bleu » , relate 20 Minutes, un homme a instauré une atmosphère de confusion et de colère auprès de nombreuses manifestantes. En effet, l’homme qui se présente face au cortège envoie comme un message de provocation aux manifestants et aux femmes victimes de violences.
« Casse-toi , casse-toi, pas d’agresseurs dans nos manifs »
Immédiatement reconnu, l’homme se retrouve encerclé par une majorité de manifestantes, répétant : « Casse-toi » ou encore « Pas d’agresseurs dans nos manifs » . Les organisateurs ne tardent pas à demander au patron du bar de quitter les lieux. Mais l’homme a l’air déterminé à provoquer les manifestants, puisque ce dernier se poste devant le cortège, applaudit plusieurs fois, et même, filme la scène, selon plusieurs témoignages recueillis par 20 Minutes.
Crédit : Bernard Bisson, Journal du Dimanche
Une action devant son bar
Alors que l’homme est connu pour plusieurs condamnations pour menaces et violences faites aux femmes, le cortège s’était arrêté devant son bar, square de la Mutualité, afin de dénoncer la liberté de l’homme malgré ses actes et récidives, et demander « une meilleure protection des femmes victimes de violences » explique Léonie Bureau, membre de l’association F’lutte et co-organisatrice de la manifestation. Lorsque l’homme vient provoquer les manifestants, au moins deux femmes victimes de l’homme étaient présentes. « Nous étions estomaqués. Il était seul, souriant, provoquant, sans aucune honte apparente. Je l’ai entendu dire que la rue appartenait à tout le monde » .
Le 9 octobre dernier, l’homme a été condamné à 9 mois de prison, dont six avec sursis et une mise à l’épreuve. Une condamnation pour des faits de violences conjugales envers une ex-compagne, relate 20 Minutes. Contacté par le média, le patron du bar n’a pas répondu.
