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Connaissez-vous les hentai, ces mangas et animés réservés aux + de 18 ans ?

Publié par Coralie le 24 Juin 2019 à 13:11
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Le mot hentai est traduit du japonais par transformation, métamorphose et perversion. Pour les amateurs et connaisseurs, le hentai c’est surtout un style de contenus pornographiques regroupant tous les mangas et animés interdits au moins de 18 ans. Si vous ne connaissiez pas, voici tous les détails à savoir sur ce sujet.

Les hentai se sont répandus en France dans les années 1980. Ils désignent la pornographie représentée dans des mangas ou des animés, sous forme de dessins. On peut distinguer deux genres de créations hentai : les fictions, créées par les fans. Et les parodies ou Doujinshi, reprenant des mangas et animés connus en détournants leurs histoires en version X. Le hentai se consomment donc en version papier et vidéo mais ces dernières années un nouveau format se développe aussi. Il s’agit des Erogame, contraction des mots erotic et game, qui définit les jeux vidéos pornographiques.

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Hentai et Ecchi : faites la distinction

Les termes Echhi et Hentai ont tendance à être inversés en occident. Ecchi désigne bien des animations pornographiques, alors que Hentai, désigne plutôt la perversion en elle même. Il n’est donc pas inhabituel de croiser la catégorie Ecchi pour définir les contenus pornographiques de ce genre. Même si le mot Hentai est celui qui est le plus répandu.

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Inceste, pédopornographie, Zoophilie… Les hentai perdus dans la perversion

En effet, les scénarios des hentai peuvent être anodins et très classiques mais peuvent aussi être très immoraux et illégaux. Ce marché en constante expansion a de quoi satisfaire n’importe quel type de désir et même les plus malsains. À commencer par le Netorare : ils mettent en scène un homme cocu, qui prend du plaisir à regarder sa compagne avoir des rapports avec un autre homme sous ses yeux. Le Omorashi : montre un personnage ayant un penchant pour urophilie (le fait de boire de l’urine). Le Futanari : les personnages sont hermaphrodites ou transsexuels, ils ont la particularité d’avoir les organes génitaux des deux sex. Le Guro : ce genre représente les rapports sous une version gore.

Du côté des versions les plus malsaines, on peut donc évoquer l’inceste : des membres d’une même famille finissent par avoir des rapports. Le Furry : les personnages sont des animaux humanisés, anthropomorphés. Ce n’est pas de la zoophilie mais cela s’en rapproche beaucoup (dans le même genre il y a aussi les rapports sexuels avec des tentacules). Et enfin le Lolicon et Shotacon : mettent en scène respectivement des jeunes filles et des jeunes garçons, collégiens et lycéens. De la pédopornographie à l’état pur, illégale et sanctionnée depuis plus de 10 ans.

furry

Exemple d’une version Furry des hentai

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Les hentai beaucoup plus orientés pour les hommes

En majorité, les hentai sont plus orientés vers la gente masculine. L’histoire cliché la plus répandue est celle d’une jeune fille voulant découvrir les joies des rapports sexuels et d’un jeune homme timide et réservé qui ne s’y connait pas vraiment. Les autres clichés sont ceux des femmes à grosses poitrines surdimensionnées appelées les Bakunyuu. Enfin, une autre tendance très particulière est celle où les femmes ont des rapports forcés ou consentis avec des tentacules. Le précurseur de ce fantasme très répandu a été Hokusai, connu pour la célèbre vague, il est le premier à représenter une femme prenant du plaisir avec les tentacules d’un animal.

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La vague de Hokusai ainsi que son oeuvre sur le fantasme des tentacules

Bien sûr, il existe tout de même des scénarios orientés vers les plaisirs féminins. L’homosexualité est aussi abordée. Elle est définit en japonais par les termes Yaoi, concernant les hentai gay et Yuri pour les hentai lesbiens.

En chiffres

C’est en 1978 qu’arrive le hentai en France. Il met du temps à se développer car les Français sont très timides à ce sujet. Ils visionnent peut de contenus pornographiques de ce genre. Ils pouvaient pourtant bénéficier d’animés et de mangas beaucoup moins censurés qu’au Japon. La pédopornographie, comme expliqué plus haut est aujourd’hui censurée, mais cela a mis un certain temps à l’être. Il a fallu attendre 2003 pour qu’elle soit officiellement interdite, pour autant, en 2006, ce marché représentait encore 3 millions de ventes. En 2015, le hentai représentait un tiers du marché des mangas. En sachant que les premiers mangas sont sortis aux alentours des années 80.

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