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Cette sans-abris a vécu pendant un an dans des toilettes publiques pour échapper à la violence de la rue

Publié par Nicolas F le 13 Fév 2017 à 9:27
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Chaque année, les vagues de froid qui sévissent sur le territoire, nous rappellent combien il est confortable de vivre sous un toit. Nous pensons à tous les hommes et les femmes qui malheureusement passent leurs nuits dehors, sous des cartons et quelques couvertures. Au-delà des conditions atmosphériques difficiles, les sans-abris sont aussi confrontés à un autre problème, la violence. Vivre et dormir dans la rue est extrêmement dangereux, particulièrement quand on est une femme. Aujourd’hui, Karren Wallis, une sans-abris britannique a révélé qu’elle a dormi dans des toilettes publiques pendant un an, après avoir été agressée.

 

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Après une agression, elle a fait des toilettes sa maison de fortune

Karren Wallis qui vit à Southport, a raconté une histoire choquante devant les parlementaires britanniques, alors qu’elle était invitée lors d’une séance particulière. La sans-abris de 46 ans a participé en tant que témoin à la session parlementaire qui débattait de la question de la pauvreté et des conditions de vie des sans-abris. Il y a sept ans, Karren s’est faite agresser alors qu’elle dormait sous un porche. Elle a trouvé refuge dans une sanisette, des toilettes publiques. « C’était un endroit sûr, et je pouvais un peu me nettoyer ». Elle y est restée pendant un an.

(BBC North West)

Les toilettes qui ont servi à Karren d’abris pendant un an (Google Maps)

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Karren a retrouvé un toit et une vie décente

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Aujourd’hui, Karren a retrouvé une maison, un travail et s’est mariée. Mais elle gardera toujours les souvenirs de ses nuits dans la rue et également d’un passage en prison. Néanmoins, elle pense avoir fait partie des « privilégiés » qui vivaient dans la rue, grâce au refuge de fortune qu’elle avait trouvé, les toilettes publiques. « La ville doit trouver des solutions de logement ou un moyen de transférer les sans-abris à d’autres endroits plus appropriés. On parle d’êtres humains, des vraies personnes qui sont dans le désespoir. »

 

Elle retourne pour la première fois dans les toilettes qui lui ont servi de maison pendant un an : voir vidéo ci-dessus.

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