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 » La tête de Maryline était dans mon sac à dos. Je l’ai enterrée devant mon balcon » : le récit glaçant de Sophie Masala, « la démembreuse du canal »

Publié par Eugenie le 25 Oct 2019 à 18:00
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Le procès de Sophie Masala, « la démembreuse du canal » , s’est ouvert ce lundi 21 octobre 2019 à la cour d’assises de la Haute-Garonne pour le meurtre et le dépeçage de sa collègue de travail, Maryline Planche. Elle a été condamnée ce vendredi 25 octobre à 27 ans de prison. Lors de son jugement, l’accusée a livré un récit glaçant sur le déroulé des faits qui se sont produits du 12 au 17 mai 2016.

Sophie Masala : « J’ai tout inventé »

« Je vous demande de la condamner (Sophie Masala) à la réclusion criminelle à perpétuité » , a déclaré l’avocat général, David Sénat, à la cour d’assises de la Haute-Garonne pour le meurtre et le dépeçage de Maryline Planche. L’accusée a dû s’expliquer cette semaine devant les juges pour les faits qui lui sont reprochés. Lors de sa défense, Sophie Masala a livré un récit glaçant que La Dépêche du Midi a retranscrit dans ses colonnes.

Ce procès est loin d’être banal. En effet, Sophie Masala, mère de famille de 55 ans, n’a cessé de modifier son discours. Après avoir plaidé la légitime défense lors d’une bagarre avec Maryline Planche dans l’appartement de la victime, le 12 mai 2016, l’accusée a totalement changé de version. Deux heures après, Sophie Masala a affirmé avoir menti devant les jurés. « Je ne vais pas me voiler la face, j’ai tout inventé. Maryline n’était pas une menace pour moi à ce moment-là et elle ne m’avait pas agressée quand je lui ai porté les coups » , a-t-elle dit.

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Une histoire sordide racontée par Sophie Masala pendant son procès

Selon les dires de Sophie Masala, du moins, d’après ses dernières déclarations retenues par les jurés, tout a commencé un jeudi, le 12 mai 2016, lorsqu’elle s’est rendue chez Maryline Planche, à Toulouse, pour récupérer ses clés. En apercevant des documents de l’Agefiph, l’association d’insertion pour les handicapés où les deux femmes travaillaient ensemble, Sophie Masala est sortie de ses gonds. Cette dernière n’a pas accepté que sa collègue détienne ces papiers à son domicile et espère bien prouver à sa hiérarchie que Maryline Planche est loin d’être une employée exemplaire.

Apeurée par la présence de Sophie Masala à son domicile, la victime serait partie de chez elle en petite tenue pour échapper à sa collègue. « Je l’ai rattrapée, elle m’a dit sort de chez moi. Elle m’a poussée, je suis tombée sur le canapé, j’ai pris une bouteille de vin et j’ai tapé. Elle voulait récupérer les dossiers. C’est la colère qui m’a fait porter les coups. Je suis un monstre » , a-t-elle déclaré en pleurs.

« J’ai fait croire à un suicide en lui tailladant les veines mais c’était absurde, elle était déjà morte. Maryline Planche a agonisé durant près de 4 heures après les coups de bouteille » , ajoute-t-elle.

« La sortir ce n’était pas possible entièrement donc il fallait faire petit à petit. (…) Je me suis dit que la seule solution c’était de la découper » . Après avoir acheté une scie « au hasard » dans un supermarché, Sophie Masala est retournée à l’appartement de la victime pour la découper. Elle décide de cacher le tronc dans une valise à roulettes trouvée chez Maryline Planche et de placer les quatre autres membres dans un caddie, explique La Dépêche du Midi.

Sophie Masala aurait alors jeté les membres et le tronc de sa collègue dans le canal du Midi, avant d’enterrer la tête de sa victime dans un jardin de sa résidence.

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Sophie Masala : « la tête de Maryline était dans mon sac à dos. Je l’ai enterrée devant mon balcon »

Interrogée par la présidente de la cour d’assises, Sophie Masala a dû s’expliquer sur ses gestes. L’accusée a affirmé ne pas se souvenir du temps passé à découper le corps de sa collègue. « Ce n’est pas moi qui agissais. C’est une main qui tenait les instruments » , explique-t-elle.

« Je ne voulais pas disperser les membres dans le canal. Je voulais les ramener chez moi. La valise était trop lourde, je n’arrivais pas à la transporter » , confie Sophie Masala avant d’ajouter : « la tête de Maryline était dans mon sac à dos. Je l’ai enterrée devant mon balcon. C’est la partie que je pouvais transporter facilement, emporter Maryline avec moi c’était pour lui donner une sépulture. Il fallait qu’elle soit à côté de moi. Une façon de faire un deuil. Je ne voulais pas la laisser toute seule » .

Elle a été condamnée ce vendredi 25 octobre 2019 à 27 ans de prison, accompagnée d’un suivi socio-juridique de cinq ans, selon Le Parisien.

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