VIDEO : Une île sortie des eaux après un séisme au Pakistan
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«Ce n’est pas une petite chose, mais un truc immense qui est sorti de sous les eaux», explique Muhammad Rustam, un pakistanais témoin de la scène et encore sous le choc. Cette étrange apparition s’est déroulée après le séisme de magnitude 7,7 sur l’échelle de Richter qui a frappé la province du Baloutchistan (sud-ouest du Pakistan) mardi 24 septembre et a fait plusieurs centaines de morts. Mais c’est pourtant à 400 km de l’épicentre que l’île est apparue, au large du port de Gwadar. Cette île est pourtant bien loin du fantasme de l’Atlantide…
UN VOLCAN DE BOUE ÉPHEMÈRE
« Zalzala Koh » (la montagne du séisme) comme l’ont surnommé les habitants, est un monticule d’une quarantaine de mètres de long, d’une centaine de large et d’environ 20 mètres de haut. Selon les scientifiques pakistanais qui se sont rapidement rendus sur place, cette île serait en fait un volcan de boue remonté à la surface sous l’effet du gaz de méthane dégagé par le séisme. Pour autant, Gary Gibson, sismologue à l’université de Melbourne, trouve son emplacement, à près de 400 km de l’épicentre, « très curieuse« . « C’est un événement hors du commun, très rare, je n’ai jamais entendu parler d’une chose de la sorte » ajoute-t-il.
Mais le volcan ne restera pas là longtemps. Constitué d’un mélange de sédiments et non de roches, ce monticule se désagrégera « au cours des prochaines semaines ou mois » sous l’effet de l’érosion, selon l’estimation de Shamin Ahmed Shaikh, directeur du département de géologie à l’université de Karachi, mais pourrait renaître à l’occasion d’autres tremblements de terre…
D’AUTRES CONSÉQUENCES SURPRENANTES DES SÉISMES
Les séismes ont des répercussions moins visibles et pourtant d’une importance mondiale. C’est ce que rapporte Le Parisien qui rappelle quelques uns de ces évènements les plus ahurissants.
En 2011, le séisme d’une magnitude de 9 sur l’échelle de Richter qui avait dévasté le japon a été responsable d’une déviation de 17 centimètres de l’axe de la Terre, ce qui a pour conséquence selon la NASA de raccourcir cette journée de 1,8 microseconde.
En février 2010, le séisme du Chili d’une magnitude de 8,8 avait fait perdre 1,26 millionième de seconde à cette journée. Incroyable, non ?
