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Une ancienne Pussycat Dolls affirme qu’en coulisses le groupe était un « cercle de prostitution »

Publié par Nicolas F le 19 Oct 2017 à 7:33

Dans le contexte actuel de dénonciation de certains producteurs qui abuseraient de leur position pour réclamer des faveurs sexuelles à des artistes, Kaya Jones, une ancienne danseuse des Pussycat Dolls fait des révélations choquantes. Le groupe des Pussycat Dolls était en réalité « un cercle de prostitution ».

 

Elles étaient des danseuses burlesques devenues chanteuses

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Souvenez-vous de « Sway », « Don’t Cha » ou « When I Grow Up », des titres qui ont martelé vos oreilles entre 2003 et 2009. On les doit au groupe des Pussycat Dolls, qui au départ était une troupe de danseuses burlesques. Les membres se sont succédés avec des guests comme Carmen Electra, ou des apparitions d’Eva Longoria ou de Gwen Stefani. Mais ce qui a fait la célébrité de ce groupe, c’est l’idée d’y ajouter une chanteuse, Nicole Scherzinger, et de transformer la troupe de danseuses en girlband RnB. Pourtant, derrière les sourires des danseuses et les performances vocales de Nicole Scherzinger se cachait une bien triste réalité en coulisses, comme le raconte Kaya Jones, membre du groupe lors des débuts glorieux des PCD.

pussycat dolls

Les Pussycat Dolls en pleine gloire, avec Kaya, la deuxième à gauche

On se servait d’elles

Kaya a dénoncé ce qu’elle a vu et vécu dans un enchainement de tweets : « Toute cette histoire avec Harvey Weinstein réveille mes troubles du comportement. Pourquoi ? Parce que ça m’est arrivé. C’est ma vérité. Je n’étais pas dans un groupe de filles. J’étais dans un groupe de prostituées. Oh, et il se fait que nous chantions et étions connues. Tandis que tous ceux qui nous possédaient se sont fait de l’argent. Ils ont essayé de nous faire taire, mais ça nous a rendues plus fortes. Ils ont essayé de nous droguer, mais nous étions parfaitement éveillées. Ils ont essayé de nous blacklister, mais nos fans nous ont suivies. Nous ne sommes plus des enfants. Je me demande si toutes les victimes ont tenu un journal comme je l’ai fait. Oui, car j’ai tenu un journal avec une chronologie des faits. »

Kaya Jones dénonce ce dont elle a été victime

Personne n’a jamais voulu l’écouter

Elle raconte ensuite que ça fait des années qu’elle a en parlé à des gens influents d’Hollywood et même à la presse, mais personne n’a jamais relayé son message. Elle s’étonne que personne n’a jamais parlé des agressions dont elle a été victime. Elle aurait même été menacée de mort si elle osait parler. « Robin et la maison de disque se sont faits plein d’argent. Nous les Pussycat Dolls on était payées 500 dollars la semaine. Alors qu’on abusait de nous et on nous utilisait. L’abus est de l’abus, peu importe que ce soit mental, physique ou émotionnel. L’industrie de la musique a besoin de faire le nettoyage ».

 

Le producteur réfute les accusations

Robin dont elle fait référence, est Robin Antin, la chorégraphe et fondatrice du groupe. Elle a répondu à ses allégations en expliquant que Kaya cherchait uniquement à retrouver son quart d’heure de gloire. Kaya Jones fait aussi référence à la disparition de Simone Battle, membre du groupe G.R.L. Un autre groupe dirigé par Robin Antin. La chanteuse s’était suicidée en 2014, Kaya pense que cela serait dû aux pression et aux agressions sexuelles dont elle aurait été la victime.

Robin Antin, fondatrice des Pussycat Dolls (BestImage)