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Attaque d’un fourgon pénitentiaire : qui sont les deux agents tués ?

Publié par Pierre le 14 Mai 2024 à 15:02

Une attaque d’une violence inouïe a secoué la France ce mardi. Lors d’un transfert de prisonnier, les fourgons pénitentiaires se sont fait attaquer. Bilan : deux morts du côté de la police et trois autres victimes blessées. Le prisonnier est en cavale avec ses ravisseurs.

Le GIGN, faisant face à une attaque ayant provoqué 5 victimes dont 2 morts

Deux policiers tués, trois autres victimes

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Une attaque brutale a secoué le système pénitentiaire français aujourd’hui. Au total, deux agents pénitentiaires sont morts et deux autres sont dans un état critique. Selon des sources pénitentiaires, deux agents pénitentiaires sont toujours dans un état critique ce mardi, tandis qu’un troisième a été blessé à l’oreille et a été autorisé à quitter l’hôpital.

Les deux agents décédés lors de cette attaque sont un officier et un gardien, dont les identités ont été confirmées par le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti. L’un d’eux, né en 1972, laisse derrière lui une femme et deux enfants, tandis que l’autre, né en 1989, était marié à une femme enceinte de cinq mois. Le pronostic vital des deux agents encore en situation critique est gravement engagé, selon les déclarations du ministre de la Justice. Cela sans compter les trois victimes blessées. Le prisonnier est parvenu à s’enfuir.

Les malfaiteurs toujours en fuite

Il ne devait s’agir que d’un simple transfert de prisonnier. Mohamed A., âgé de 30 ans, est pourtant en cavale actuellement. Connu des services de police pour tentative d’homicide volontaire et trafic de drogues, Mohamed A. était sous haute surveillance lors de son transfert, mais cela n’a pas empêché l’horreur de se produire.

Selon les dernières informations, cette attaque aurait été planifiée et exécutée par un véritable commando de malfaiteurs, bien que le nombre exact de personnes impliquées reste indéterminé. Les victimes n’étaient pas en mesure de se défendre face à une telle attaque. Les assaillants ont agi avec une précision déconcertante, utilisant deux véhicules pour bloquer le convoi pénitentiaire et mener leur opération.

Une source policière, s’exprimant sous couvert d’anonymat à l’AFP, a révélé des détails supplémentaires sur le déroulement de l’attaque. L’un des véhicules utilisés par les assaillants a été retrouvé peu de temps après l’attaque, totalement carbonisé. Cette découverte macabre soulève encore plus de questions sur l’identité et les motivations des assaillants.

En réponse à cette attaque choquante, une opération de grande envergure a été lancée, mobilisant plus de 200 gendarmes, avec le soutien d’unités spécialisées telles que le GIGN. Malgré les efforts déployés, les auteurs de cette attaque restent en fuite.