Des cambrioleurs volent la nourriture d’un centre des Restos du coeur

Publié par Romane TARDY le 10 Jan 2020 à 10:30

Au centre Berges de Perpignan, les Restos du cœur pourraient être à court de ressources. En effet, des voleurs ont emporté des centaines de kilos de nourriture. Les locaux ont été cambriolés dans la nuit du 4 au 5 janvier. Coup dur pour les personnes dans le besoin de la ville.

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La nourriture volée pour la revendre

Les cambrioleurs ont cassé les systèmes d’ouverture des portails, des volets et forcés les cadenas. Ils ont fait leur « marché » en fouillant dans les cartons de nourriture. Ils remplissaient un caddie pour tout emporter. Les malfaiteurs ont récolté un beau butin : 200 boîtes de pâté, 180 tablettes de chocolat, 480 portions de fromage, 100 kilos de viande, 396 lots de yaourts, 88 kilos de plats cuisinés, 80 barquettes congelés. Ils ont dévalisé les réserves des Resto du cœur de Perpignan. Les personnes dans le besoin ne pourront donc pas revenir tout de suite se servir à leur faim. Les instrus n’ont d’ailleurs pas volé que de la nourriture mais aussi des cafetières ou des chauffages de terrasse. Ils n’ont pas hésité à emporter les cadeaux de Noël que les enfants des bénéficiaires n’avaient pas encore récupéré.

Alors au vu des importantes quantités volées, les responsables du centre sont persuadés que les voleurs comptent revendre la nourriture. « Il n’y a plus des respect. On s’en prend à notre centre et on vole de la nourriture que l’on offre aux plus nécessiteux. S’attaquer aux Restos, c’est insupportable.« , a déclaré Odile Brégand, présidente départementale de l’association au quotidien régional L’indépendant. Elle voudrait demander de l’aide au service national des Restos du cœur pour pallier ce manque. Elle a également déposé plainte ces derniers jours pour tenter d’identifier les suspects. Pour cela, les Restos du cœur s’attardent à dresser le long inventaire de tous les produits dérobés. C’est le troisième vol dans le département en un an. « Bénévole, bénéficiaires, donateurs, nous sommes tous révoltés et indignés » conclue-t-elle.